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Vente d’armes sur le dark web

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Un rapport du gouvernement américain révèle que la vente d’armes est presque impossible sur internet mais qu’il possible de s’en procurer sur le dark web.

Ce rapport publié la semaine dernière détaille une opération gouvernementale visant à acheter des armes en ligne. Cette enquête sur la vente d’armes illégales en ligne révèle une plus grande complexité que prévue. Les enquêtes précédentes avaient donné des résultats moins ambigus. Ce travail de deux ans, notamment en passant par le dark web, est néanmoins l’objet d’un certain nombre de critiques.

Un dark web plus opaque que prévu

Le Bureau pour la Responsabilité Gouvernementale a passé plus de deux ans à répondre à des publicités de vente d’armes sur le net. Leur but était d’illustrer les failles permettant aux acheteurs de ne pas suivre le processus de vérification des antécédents. Ce processus fédéral est censé être obligatoire pour acheter une arme ; le fichier recense notamment les personnes qui sont interdites d’achat. La surprise pour les agents fut de découvrir que les principaux problèmes venaient des vendeurs.

Entre juillet 2015 et novembre 2017 le Bureau a tenté 79 achats à des particuliers ; seuls deux ont été menés à bien. Les deux seuls achats réussis venaient de vendeurs du dark web. Sur ces 72 acheteurs 27 ont refusé de vendre quand les agents ont révélés qu’ils étaient interdits d’achat d’armes. Parmi le groupe 29 ont refusé de faire livrer à travers la frontière de leur État. Enfin 5 transactions ont échouées suite à des problèmes techniques et 11 autres étaient une escroquerie et les agents n’ont pas reçu les armes après le paiement. Néanmoins les deux transactions réussies ont permis aux agents d’acquérir un Uzi et un AR-15.

Une méthode critiquée

Cette enquête avait été diligentée par des membres du Congrès. Cela faisait suite aux débats sur les fusillades de masse et leur prévention. Le rapport ne donne néanmoins pas de pistes ni ne fait de suggestions sur cette question. Le président de « Toutes les villes contre les fusillades de masse » John Fleibat émet de son côté des critiques. Il félicite ce travail permettant de montrer qu’il est possible d’acheter des armes illégalement. Cependant il critique la méthodologie des enquêteurs.

« Malheureusement, ce nouveau rapport n’est pas si utile – les agents infiltrés du Bureau ont pris la décision étrange de révéler qu’ils étaient interdits d’achat d’armes, stoppant prématurément la plupart des transactions », déclare John Fleibat. Le président de l’association souligne qu’il est très aisé d’acheter une arme sans avoir à passer par la vérification des antécédents. La pratique est commune et très fréquente dans les salons de l’armement ou en ligne. Le Bureau pour l’Alcool, le Tabac et les Armes à feu rapporte l’existence de plus 12 00 acheteurs illégaux entre 2014 et 2016. Ceci montre bien la prévalence du problème dans un pays où la législation peine à sortir d’un débat partisan sur le sujet.

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Trafic d’or de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine

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ambassadeur zimbabwéen

l’ambassadeur zimbabwéen en Chine accusé d’avoir participé à un réseau de trafiquants d’or dans le pays

Le trafic d’or est l’un des crimes transfrontaliers les plus lucratifs dans le monde, avec des réseaux complexes qui opèrent dans plusieurs pays. Les autorités zimbabwéennes ont récemment mis fin à l’un de ces réseaux de contrebande d’or en arrêtant leur ambassadeur en Chine. Les autorités chinoises ont également saisi plus de 500 kilogrammes d’or illégalement importé en Chine par le biais de ce réseau. Cet événement souligne une fois de plus l’ampleur et la complexité de la contrebande d’or dans le monde.

L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine

Selon les autorités chinoises, le diplomate zimbabwéen, nommé Tawanda Mutasah, a utilisé son statut d’ambassadeur pour faciliter la contrebande d’or en Chine. Les enquêteurs ont découvert que Mutasah et ses associés avaient transporté plus de 500 kilogrammes d’or en Chine depuis le Zimbabwe entre 2018 et 2022. L’or a été revendu sur le marché noir chinois, où les prix sont plus élevés qu’au Zimbabwe.

La contrebande d’or est un problème mondial qui affecte les économies nationales et les communautés locales. Les pays africains sont souvent des cibles pour les trafiquants d’or en raison de la présence de gisements d’or riches et de gouvernements faibles. Les trafiquants utilisent souvent des documents de voyage falsifiés et des méthodes de transport sophistiquées pour faire passer l’or illégalement à travers les frontières.

La lutte contre la contrebande d’or

Les autorités chinoises ont été félicitées pour leur travail dans la lutte contre la contrebande d’or. En 2022, la police chinoise a arrêté 179 personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic d’or, saisi plus de 3 tonnes d’or illégal et saisi plus de 100 millions de yuans (15 millions de dollars) en espèces.

L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine a mis en évidence l’ampleur du problème de la contrebande d’or dans le monde. Les réseaux de contrebande d’or sont complexes et difficiles à démanteler, mais les autorités continuent de travailler dur pour lutter contre ce crime transfrontalier. La coopération internationale et les efforts conjoints de tous les pays concernés sont essentiels pour mettre fin à la contrebande d’or et protéger les économies nationales et les communautés locales.

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États-Unis : 400 kg de fentanyl saisie en une opération

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400 kg de fentanyl

Les autorités fédérales ont récemment saisi plus de 400 kg de fentanyl lors d’une opération anti-contrebande menée aux États-Unis.

Cette opération, qui a duré plusieurs mois, a été menée en collaboration avec les forces de l’ordre de plusieurs pays. Cette saisie de fentanyl est l’une des plus importantes de l’histoire et souligne l’ampleur du problème de la contrebande de drogues.

Une opération de grande envergure

Selon les autorités, cette opération de grande envergure a permis de saisir plus de 900 livres de fentanyl, d’une valeur estimée à plusieurs millions de dollars. Cette drogue était destinée au marché américain, où le fentanyl est responsable d’un grand nombre de décès liés aux overdoses chaque année. Les autorités ont également saisi des armes à feu, des véhicules et des biens immobiliers lors de cette opération.

Le fentanyl est un opioïde synthétique extrêmement puissant qui est 50 à 100 fois plus puissant que la morphine. Il est souvent mélangé à d’autres drogues pour augmenter leur effet, mais cela peut également augmenter considérablement le risque de décès par overdose. Cette saisie de fentanyl est une réponse aux problèmes de santé publique liés à la contrebande de drogues illicites, qui ont un impact important sur les communautés à travers les États-Unis.

Une réponse aux problèmes de santé publique

Selon le procureur général adjoint en charge de la lutte contre la drogue, «cette opération montre que les autorités sont déterminées à poursuivre les trafiquants de drogue qui mettent en danger la vie de millions de personnes aux États-Unis chaque année». Les autorités travaillent également à renforcer les lois contre la contrebande de drogues illicites et à sensibiliser le public aux dangers de ces drogues.

La saisie de plus de 400 kg de fentanyl lors de cette opération anti-contrebande est un exemple de la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue et les problèmes de santé publique qui en découlent. Cette opération est une réponse importante aux défis posés par la contrebande et souligne l’importance de la collaboration entre les forces de l’ordre de différents pays pour mettre fin à ce fléau.

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Canada: Des sacs de drogue sur les pigeons

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sacs de drogue

Utilisation de sacs de drogue sur les pigeons dans les prisons de Colombie-Britannique, au Canada

Les autorités pénitentiaires de la Colombie-Britannique ont récemment signalé une nouvelle tentative d’introduction de drogue dans la prison de Matsqui, cette fois à l’aide d’un pigeon. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, Liliana Vargas, «les trafiquants de drogue utilisent toutes les méthodes possibles pour faire entrer de la drogue en prison, y compris l’utilisation d’animaux».

Deuxième tentative d’utilisation de pigeons

Les pigeons entraînés à transporter des sacs de drogue constituent une nouvelle méthode. Cette deuxième tentative souligne les défis auxquels sont confrontées les autorités pénitentiaires pour empêcher le trafic de drogue dans les établissements pénitentiaires.

Les autorités ont souligné que la première tentative d’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans la prison de Matsqui avait eu lieu en 2019 et avait été découverte grâce à la vigilance du personnel. Les pigeons avaient été entraînés à transporter des sacs de drogue dans la prison. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, cette méthode d’introduction de drogue en prison est de plus en plus courante dans le monde entier.

Collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre

La police de la Colombie-Britannique enquête actuellement sur cette affaire et travaille en collaboration avec les autorités pénitentiaires pour renforcer la sécurité à la prison de Matsqui. Selon l’inspecteur Jeff Scott de la Gendarmerie royale du Canada, «nous prenons cette affaire très au sérieux et nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités pénitentiaires pour identifier les responsables». Les autorités ont également appelé le public à signaler toute activité suspecte près de la prison.

L’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans les prisons de la Colombie-Britannique est un défi pour les autorités pénitentiaires qui doivent être vigilantes et continuer de travailler ensemble pour renforcer la sécurité dans les prisons et prévenir l’introduction de substances illicites. Comme l’a souligné Liliana Vargas, «la collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre est essentielle pour lutter contre l’introduction de drogue en prison».

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