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Contrefaçon de vin en Chine : infographie – ChinePI

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Illicit Trade
Infographie réalisée et traduite en français par le bureau China IPR SME Helpdesk sur la consommation et la contrefaçon de vin en Chine.
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En cette période de confinement, les Français sont plus que jamais à la recherche de films et séries à regarder. Et pour trouver leur bonheur, la plupart d’entre eux n’hésitent pas à franchir de temps à autre les frontières de l’illégalité, quand d’autres possèdent tout simplement un boîtier IPTV illégal.
C’est la technique de piratage à la mode. Fini l’interminable recherche parmi des dizaines de sites de streaming proposant des liens morts ou de mauvaise qualité. Il est aujourd’hui possible, grâce à une simple box IPTV connectée à sa télévision, d’accéder à des centaines de chaînes (Canal +, BeIn, Sky, etc.), d’ordinaire payantes, depuis son canapé. Le tout pour la modique somme de 20 euros par an.
Le rêve n’est-ce pas ? Problème, cette technique est par définition illégale et ses utilisateurs, non seulement risquent gros, mais participent au financement d’activités criminelles de par le monde.
Loin des idées reçues, l’IPTV (« Internet Protocol Television ») illégal est administré par des réseaux criminels d’Europe de l’Est, de Russie ou encore d’Italie. Après une enquête de plusieurs années, la police financière italienne a ainsi arrêté, en septembre dernier, Franco Maccarelli, membre de la mafia napolitaine, la Camorra, suspecté d’être le « patron » de ce business.
Plutôt juteux puisque d’après les autorités italiennes, les mouvements bancaires annuels de Maccarelli s’élèveraient en effet à 6 millions et demi d’euros. Des montants confortables pour un homme qui ne serait « qu’un élément de ce grand stratagème ».
Pour les utilisateurs qui seraient subjugués par le fait de financer, à travers leurs abonnements IPTV illégaux, la mythique mafia napolitaine, rappelons que cette dernière est coutumière de prostitution, racket, trafic de drogues ou d’organes et de meurtres.
Voilà pour le glamour. Du côté du légal, les risques encourus par les utilisateurs ne sont pas négligeables : 3 ans de prison et 300 000 euros d’amende. Une somme bien plus rondelette qu’une amende pour non-présentation d’une attestation de déplacement dérogatoire en temps de confinement.
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