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Tunisie : Zuwara aux prises avec le trafic de pétrole

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La ville frontalière de Zuwara en Lybie à la frontière de la Tunisie est le lieu d’un important trafic d’hydrocarbures se faisant au grand jour

Ce trafic d’essence entre la frontière libyenne et tunisienne est hors de contrôle. Ce commerce illégal est alimenté en grande partie par la pénurie de pétrole qui frappe actuellement la partie ouest de la ville de Zuwara. Seul 9 des 40 stations essences de la municipalité fonctionnent encore. Parmi ces neuf stations encore en état de marche la plupart restent des jours entiers sans être ravitaillées. Même lorsque le camion passe, les stocks se vident à grande vitesse ; des longues lignes de voitures s’amoncellent dans l’espoir de faire le plein.

Zuwara au cœur du trafic

A la frontière de Ras Jedir, en une heure seulement, on peut généralement observer une centaine de fourgons tunisiens faisant le voyage pour se ravitailler en essence libyen bon marché. Certains, tombés à court d’essence, sont tractés par d’autres. Mais cela importe peu pour eux du moment qu’ils peuvent faire le plein à l’arrivée. Toutes ces allées et venues se font au grand jour, sous les yeux des autorités des deux pays.

Un citoyen tunisien se décrivant comme « un homme d’affaire international s’occupant de commerce à travers la frontière » raconte que les vendeurs de pétrole fournissent des camions-citernes plein venant directement de la raffinerie de Zawia. Selon lui les quelques stations-essences encore ouvertes à Zuwara et aux alentours sont complices du trafic. Il ajoute « Cela revient à un ou deux dinars libyen le litre (0,5 à 1 dinar tunisien). En Tunisie ils vendent le litre à 1,20 dinars à Ben Guerdane ». Le prix tunisien officiel est aux alentours de 1,80 dinars le litre.

Un trafic presque toléré car incontrôlable

Le long des rues délabrées de Ben Guardane on trouve entre 70 et 80 vendeurs de cet essence de contrebande. Certains opèrent même sous les yeux de la garde nationale. Les habitants expliquent que les autorités n’osent pas intervenir sous peine de voir éclater des émeutes. Les émeutes sont fréquentes dans ces régions sans lois. Au marché de Ben Guardane, une rue poussiéreuse accueille un marché chaotique où l’ont trouve tapis, machines à laver et bien sûr ; essence de contrebande. Les trafiquants organisés ont une méthode plus discrète pour faire passer 400 à 1000 litres d’essence ; ils fixent des réservoirs supplémentaires invisibles à première vue lors d’un contrôle.

Les autorités tunisiennes ont cherché à réprimer ces trafics par le passé ; même en fermant les frontières l’essence continue à passer. Les autorités douanières sont plus inquiètes du passage de graisses quantités de bouteilles de whisky ou de dollars. Malgré tout il semblerait que les trafiquants conduisant les voitures pleines d’essence ne soient pas ceux qui en retirent le plus de gains. La plupart semblent très pauvres. Beaucoup d’habitants essayent de trouver la juste limite entre la vente de leur essence aux trafiquants, le risque de tomber à sec et l’absence de liquidité dans les banques. On assiste plus à une contrebande liée à la survie qu’à un trafic international profitable.

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Armes états-uniennes chez les pays des Caraïbes

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pays des Caraïbes

Les pays des Caraïbes cherchent à réduire les taux de meurtre grâce à une coopération renforcée avec les États-Unis

Les pays des Caraïbes sont confrontés à une augmentation de la violence armée, qui est alimentée en grande partie par le trafic d’armes à feu en provenance des États-Unis. Ces gouvernements locaux ont donc décidé de renforcer leur coopération avec les autorités américaines pour lutter contre ce fléau et réduire les taux de meurtre dans la région.

Des mesures visant à renforcer la coopération régionale

Les gouvernements locaux ont pris des mesures pour renforcer leur coopération avec les États-Unis et d’autres pays voisins afin de lutter contre le trafic d’armes à feu. Ils ont également investi dans des initiatives pour surveiller les points d’entrée des armes à feu dans la région. Cette coopération renforcée est considérée comme essentielle pour réduire les taux de meurtre dans la région.

Les efforts des gouvernements locaux pour réduire la violence armée ont porté leurs fruits. Les taux de meurtre ont diminué dans certains pays de la région, grâce à une coopération renforcée avec les États-Unis et à des initiatives pour promouvoir la sécurité publique. Ces gouvernements locaux continuent de travailler pour réduire encore plus les taux de meurtre et améliorer la sécurité de la région.

Des progrès notables dans la lutte contre la violence armée

Les pays des Caraïbes ont pris des mesures pour lutter contre le trafic d’armes à feu en provenance des États-Unis et réduire les taux de meurtre dans la région. Les progrès notables réalisés montrent que la coopération régionale et les initiatives de sécurité publique peuvent faire une différence dans la lutte contre la violence armée.

Malgré ces progrès, le trafic d’armes à feu reste un défi majeur pour la région des Caraïbes. Les gangs continuent de se procurer des armes à feu illégalement, ce qui alimente la violence et les homicides dans la région. Les gouvernements locaux sont conscients que la lutte contre le trafic d’armes à feu est un processus continu et doivent continuer à travailler avec les autorités américaines et les organisations internationales pour empêcher la circulation illégale des armes à feu. En travaillant ensemble, les pays des Caraïbes peuvent espérer réduire encore plus le nombre de meurtres et améliorer la sécurité de la région.

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Canada : le danger des « Ghost Guns »

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Ghost Guns

La police de Winnipeg mène une enquête sur les « Ghost Guns » et a lancé des enauêtes pour retrouver les coupables

La police de Winnipeg mène actuellement une enquête sur les armes à feu fabriquées artisanalement, également connues sous le nom de « Ghost Guns » . Des poursuites ont déjà été lancé contre un suspect. Cette annonce intervient après une augmentation préoccupante de l’utilisation de ces armes illégales dans la ville.

Un pas important vers la résolution du problème

Les « Ghost Guns » sont des armes à feu qui sont fabriquées artisanalement en utilisant des pièces pouvant être achetées en ligne. Ces armes ne sont pas enregistrées et ne peuvent pas être tracées, ce qui les rend très attractives pour les criminels. Selon la police de Winnipeg, l’enquête a débuté en octobre dernier après la saisie d’un « Ghost Gun » dans le cadre d’une perquisition. Après une enquête approfondie, les enquêteurs ont déposé des accusations criminelles contre un homme de 26 ans pour possession d’une arme à feu non enregistrée et possession d’une arme à feu prohibée.

Le chef de la police de Winnipeg, Danny Smyth, a déclaré que cette enquête était un exemple de l’engagement de la police à lutter contre les armes à feu illégales dans la ville. « Nous savons que ces armes sont utilisées dans des crimes violents à Winnipeg, et nous sommes déterminés à les retirer de la rue », a-t-il déclaré.

Réduire l’utilisation des « Ghost Guns »

La police de Winnipeg a également travaillé en étroite collaboration avec d’autres forces de l’ordre à travers le pays pour lutter contre l’utilisation des « Ghost Guns ». En novembre dernier, la police de Toronto a mené une opération majeure contre les armes à feu illégales, au cours de laquelle plus de 80 « Ghost Guns » ont été saisis. Le gouvernement fédéral a également pris des mesures pour lutter contre l’utilisation de ces armes. En décembre dernier, le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, a annoncé un projet de loi visant à renforcer la réglementation des armes à feu et à interdire la vente de pièces détachées d’armes à feu.

L’enquête en cours de la police de Winnipeg sur les « Ghost Guns » montre l’engagement des forces de l’ordre à lutter contre l’utilisation de ces armes illégales dans la ville. En travaillant en étroite collaboration avec d’autres forces de l’ordre à travers le pays et en soutenant les efforts du gouvernement fédéral pour renforcer la réglementation des armes à feu, la police de Winnipeg espère réduire le nombre de crimes violents liés aux armes à feu dans la ville.

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Les procureurs du Manitoba et la lutte contre les armes

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lutte contre les armes

Les procureurs du Manitoba intensifient leur lutte contre les armes illégales en lien avec le crime organisé dans la province canadienne

Insécurité au Manitoba

Les procureurs du Manitoba ont récemment annoncé une initiative visant à intensifier leur lutte contre les armes à feu illégales en lien avec le crime organisé. Cette annonce intervient après une augmentation préoccupante des crimes liés aux armes à feu dans la province. Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le nombre d’infractions liées aux armes à feu au Manitoba a augmenté de 16 % en 2020, par rapport à l’année précédente. Environ 70 % de ces infractions étaient liées à des armes à feu illégales, souvent en lien avec le crime organisé.

Face à cette situation, les procureurs du Manitoba ont décidé de renforcer leur collaboration avec les forces de l’ordre pour enquêter sur les réseaux de trafic d’armes et poursuivre les criminels qui s’en servent. Ils ont également annoncé leur intention d’utiliser toutes les ressources juridiques à leur disposition pour punir les contrevenants. Le procureur en chef du Manitoba, Cliff Cullen, a déclaré que cette initiative était nécessaire pour protéger les communautés locales contre la violence armée. «Les armes à feu illégales ont un impact dévastateur sur la sécurité des Manitobains», a-t-il déclaré. «Nous avons l’obligation de poursuivre les criminels qui les utilisent et de les tenir responsables de leurs actes.

Lutte contre les armes

Cette initiative fait partie d’un effort plus large du gouvernement du Manitoba pour lutter contre la violence armée. En novembre dernier, le gouvernement a annoncé un investissement de 10 millions de dollars pour améliorer la sécurité publique et aider les communautés à prévenir la violence.

Le ministre de la Justice, Cameron Friesen, a déclaré que cet investissement aiderait à renforcer les capacités des forces de l’ordre pour lutter contre la violence armée et soutenir les initiatives communautaires de prévention. “Nous ne tolérons pas la violence armée dans notre province”, a-t-il déclaré. “Nous prenons des mesures concrètes pour protéger nos communautés et nous continuerons de travailler avec nos partenaires pour trouver des solutions durables à ce problème.”

En conclusion, cette initiative des procureurs du Manitoba montre l’engagement des autorités locales à lutter contre la violence armée dans la province. En renforçant leur collaboration avec les forces de l’ordre et en utilisant toutes les ressources juridiques à leur disposition, les procureurs espèrent réduire le nombre de crimes liés aux armes à feu et protéger les communautés locales contre cette menace croissante.

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