Plus de 41 000 artefacts culturels ont été saisis dans une opération de police visant le trafic illicite.
Des pièces de monnaie, des peintures, des dessins, des meubles, des instruments de musique, des porcelaines, des livres, des manuscrits, des sculptures et des objets paléontologiques ont été saisis par la garde civile espagnole. Au total, en un seul raid ce sont plus de 2000 objets qui ont été retrouvés.
La plupart parvenait de l’Antiquité, de l’empire romain et d’autres empires contemporains. Il s’agissait de nombreux objets archéologiques en céramique, en métal et en pierre. En plus de ceux-ci, 88 morceaux d’ivoire ont été saisis, dont une statuette du Christ estimée par les autorités à 6000 euros. 39 armes de collections ont été retrouvées, dont des fusils et mousquets, et révolvers, des épées et même une arbalète.
D’autres saisies accompagnant la saisie espagnole, rapportant au total 41 000 artefacts, n’ont été annoncés par un communiqué de presse seulement la semaine dernière. Les saisies ont été rendues possible par la première opération globale de police et de douane, au nom de code Athena, organisée par l’organisation mondiale des douanes en collaboration avec Europol, et l’opération Pandora II, menée par la garde civile espagnole et Europol.
Au total, entre octobre et décembre 2017, les forces de l’ordre de 81 pays ont été mobilisées, s’intéressant à la vente illégale d’artefacts historiques et culturels, notamment en ligne.
En effet, la vente et le trafic en ligne permet aux acheteurs de contacter les criminels de façon rapide, et complexifie notamment le travail des autorités dans leur lutte contre le trafic. Les douaniers et policiers doivent donc, en plus de surveiller les frontières, surveiller le net à la recherche d’artefacts. C’est notamment lors de la mise en vente en ligne des objets saisis en Espagne que la police a été alertée et a pu récupérer les objets.
En plus des innombrables saisies, des milliers de contrôles ont eu lieu à différents points de passages, dans des ports, des aéroports, ainsi que des ventes aux enchères, des collections privées et des musées.
Au total, plus de 200 enquêtes ont été ouvertes et 53 individus ont été arrêtés.
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