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La contrebande dominicaine ruine Haïti

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Illicit Trade
Cette contrebande dominicaine coûterait 400 millions de dollars à Haïti chaque année, les États-Unis demandent que des mesures soient prises
le problème de cette contrebande dominicaine c’est le manque à gagner en taxes. Cet argent qui pourrait être utilisé pour la Santé et d’autres services de bases est perdu pour le pays. Cela arrive à un moment ou les pays comme les États-Unis, le Venezuela et d’autres coupent les aides à Haïti. Certains législateurs américains demandent cependant que l’administration Trump aide le pays à résoudre son problème de contrebande dominicaine.
Une menace pour les États-Unis ?
Des membres du Congrès, notamment de Floride, ont demandé que les États-Unis fournissent une assistance à ce pays en difficulté. Il semble pour l’instant incapable de réduire le flux de biens illicites. Le gouvernement américain pourrait notamment fournir des formations pour les agents des douanes, de la technologie et notamment des drones, des capteurs et des caméras. Il n’est en effet pas aisé de contrôler la frontière de 400 km de l’île d’Hispaniola.
Les membres du congrès analysent la contrebande dominicaine comme étant directement connectée aux problèmes de développement. Les efforts de la communauté internationale sont en effet contrecarrés par l’absence de contrôle de la frontière. Ces pertes économiques pour le pays sont incommensurables. Par ailleurs des agences internationales de surveillance du trafic de drogues encouragent à agir. Cette frontière poreuse est un environnement extrêmement peu risqué pour les trafiquants de drogues et les criminels en tout genre. Par ailleurs la balance commerciale entre la République dominicaine et Haïti est déjà favorable aux premiers. Comparé à Haïti, les dominicains ont une des économies les plus vivaces de la région. A Haïti, il semble que seuls les trafiquants arrivent à s’enrichir.
La contrebande dominicaine au cœur du problème
Ce problème ne provoque pas seulement des pertes de revenus pour l’État ; il a aussi un coût en terme de pertes d’emplois. L’ancien ministre des finances Daniel Dorsanvil estime que le pays a perdu 500 00 emplois dans l’agriculture et 60 000 dans l’industrie du fait de ce problème. Les exportations illégales de contrebande dominicaine encouragent la création d’emplois dans leur pays au détriment de Haïti. Cela contribue au problème de balance commerciale entre les deux pays ; La république dominicaine a exporté 1,4 milliards de dollars de biens vers Haïti en 2014 et à l’inverse Haïti n’a exporté que 4 millions de dollars.
Pour Georges Sassine, président de l’Association des Industries Haïtiennes ; «Haïti en faillite est une menace directe pour les États-Unis ». Il demande haut et fort que le gouvernement Trump soutienne la lutte contre la contrebande. On parle actuellement d’un plan de 4 millions de dollars destinés à améliorer la collecte des taxes et la lutte contre la contrebande dominicaine. Certains parlent aussi de plans pour renforcer l’entraînement et la professionnalisation de la Police Nationale Haïtienne. Actuellement sur 13 779 policiers seuls 118 sont assignés à la frontière. Les 6 000 soldats qui les assistent n’ont pas les capacités pour être efficaces dans la lutte contre la contrebande.

Les pays des Caraïbes cherchent à réduire les taux de meurtre grâce à une coopération renforcée avec les États-Unis
Les pays des Caraïbes sont confrontés à une augmentation de la violence armée, qui est alimentée en grande partie par le trafic d’armes à feu en provenance des États-Unis. Ces gouvernements locaux ont donc décidé de renforcer leur coopération avec les autorités américaines pour lutter contre ce fléau et réduire les taux de meurtre dans la région.
Des mesures visant à renforcer la coopération régionale
Les gouvernements locaux ont pris des mesures pour renforcer leur coopération avec les États-Unis et d’autres pays voisins afin de lutter contre le trafic d’armes à feu. Ils ont également investi dans des initiatives pour surveiller les points d’entrée des armes à feu dans la région. Cette coopération renforcée est considérée comme essentielle pour réduire les taux de meurtre dans la région.
Les efforts des gouvernements locaux pour réduire la violence armée ont porté leurs fruits. Les taux de meurtre ont diminué dans certains pays de la région, grâce à une coopération renforcée avec les États-Unis et à des initiatives pour promouvoir la sécurité publique. Ces gouvernements locaux continuent de travailler pour réduire encore plus les taux de meurtre et améliorer la sécurité de la région.
Des progrès notables dans la lutte contre la violence armée
Les pays des Caraïbes ont pris des mesures pour lutter contre le trafic d’armes à feu en provenance des États-Unis et réduire les taux de meurtre dans la région. Les progrès notables réalisés montrent que la coopération régionale et les initiatives de sécurité publique peuvent faire une différence dans la lutte contre la violence armée.
Malgré ces progrès, le trafic d’armes à feu reste un défi majeur pour la région des Caraïbes. Les gangs continuent de se procurer des armes à feu illégalement, ce qui alimente la violence et les homicides dans la région. Les gouvernements locaux sont conscients que la lutte contre le trafic d’armes à feu est un processus continu et doivent continuer à travailler avec les autorités américaines et les organisations internationales pour empêcher la circulation illégale des armes à feu. En travaillant ensemble, les pays des Caraïbes peuvent espérer réduire encore plus le nombre de meurtres et améliorer la sécurité de la région.

La police de Winnipeg mène une enquête sur les « Ghost Guns » et a lancé des enauêtes pour retrouver les coupables
La police de Winnipeg mène actuellement une enquête sur les armes à feu fabriquées artisanalement, également connues sous le nom de « Ghost Guns » . Des poursuites ont déjà été lancé contre un suspect. Cette annonce intervient après une augmentation préoccupante de l’utilisation de ces armes illégales dans la ville.
Un pas important vers la résolution du problème
Les « Ghost Guns » sont des armes à feu qui sont fabriquées artisanalement en utilisant des pièces pouvant être achetées en ligne. Ces armes ne sont pas enregistrées et ne peuvent pas être tracées, ce qui les rend très attractives pour les criminels. Selon la police de Winnipeg, l’enquête a débuté en octobre dernier après la saisie d’un « Ghost Gun » dans le cadre d’une perquisition. Après une enquête approfondie, les enquêteurs ont déposé des accusations criminelles contre un homme de 26 ans pour possession d’une arme à feu non enregistrée et possession d’une arme à feu prohibée.
Le chef de la police de Winnipeg, Danny Smyth, a déclaré que cette enquête était un exemple de l’engagement de la police à lutter contre les armes à feu illégales dans la ville. « Nous savons que ces armes sont utilisées dans des crimes violents à Winnipeg, et nous sommes déterminés à les retirer de la rue », a-t-il déclaré.
Réduire l’utilisation des « Ghost Guns »
La police de Winnipeg a également travaillé en étroite collaboration avec d’autres forces de l’ordre à travers le pays pour lutter contre l’utilisation des « Ghost Guns ». En novembre dernier, la police de Toronto a mené une opération majeure contre les armes à feu illégales, au cours de laquelle plus de 80 « Ghost Guns » ont été saisis. Le gouvernement fédéral a également pris des mesures pour lutter contre l’utilisation de ces armes. En décembre dernier, le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, a annoncé un projet de loi visant à renforcer la réglementation des armes à feu et à interdire la vente de pièces détachées d’armes à feu.
L’enquête en cours de la police de Winnipeg sur les « Ghost Guns » montre l’engagement des forces de l’ordre à lutter contre l’utilisation de ces armes illégales dans la ville. En travaillant en étroite collaboration avec d’autres forces de l’ordre à travers le pays et en soutenant les efforts du gouvernement fédéral pour renforcer la réglementation des armes à feu, la police de Winnipeg espère réduire le nombre de crimes violents liés aux armes à feu dans la ville.
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Les procureurs du Manitoba et la lutte contre les armes

le
4 mars 2023
Les procureurs du Manitoba intensifient leur lutte contre les armes illégales en lien avec le crime organisé dans la province canadienne
Insécurité au Manitoba
Les procureurs du Manitoba ont récemment annoncé une initiative visant à intensifier leur lutte contre les armes à feu illégales en lien avec le crime organisé. Cette annonce intervient après une augmentation préoccupante des crimes liés aux armes à feu dans la province. Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le nombre d’infractions liées aux armes à feu au Manitoba a augmenté de 16 % en 2020, par rapport à l’année précédente. Environ 70 % de ces infractions étaient liées à des armes à feu illégales, souvent en lien avec le crime organisé.
Face à cette situation, les procureurs du Manitoba ont décidé de renforcer leur collaboration avec les forces de l’ordre pour enquêter sur les réseaux de trafic d’armes et poursuivre les criminels qui s’en servent. Ils ont également annoncé leur intention d’utiliser toutes les ressources juridiques à leur disposition pour punir les contrevenants. Le procureur en chef du Manitoba, Cliff Cullen, a déclaré que cette initiative était nécessaire pour protéger les communautés locales contre la violence armée. «Les armes à feu illégales ont un impact dévastateur sur la sécurité des Manitobains», a-t-il déclaré. «Nous avons l’obligation de poursuivre les criminels qui les utilisent et de les tenir responsables de leurs actes.
Lutte contre les armes
Cette initiative fait partie d’un effort plus large du gouvernement du Manitoba pour lutter contre la violence armée. En novembre dernier, le gouvernement a annoncé un investissement de 10 millions de dollars pour améliorer la sécurité publique et aider les communautés à prévenir la violence.
Le ministre de la Justice, Cameron Friesen, a déclaré que cet investissement aiderait à renforcer les capacités des forces de l’ordre pour lutter contre la violence armée et soutenir les initiatives communautaires de prévention. “Nous ne tolérons pas la violence armée dans notre province”, a-t-il déclaré. “Nous prenons des mesures concrètes pour protéger nos communautés et nous continuerons de travailler avec nos partenaires pour trouver des solutions durables à ce problème.”
En conclusion, cette initiative des procureurs du Manitoba montre l’engagement des autorités locales à lutter contre la violence armée dans la province. En renforçant leur collaboration avec les forces de l’ordre et en utilisant toutes les ressources juridiques à leur disposition, les procureurs espèrent réduire le nombre de crimes liés aux armes à feu et protéger les communautés locales contre cette menace croissante.
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