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Kenya : un pasteur et sa femme accusés de trafic humain

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Illicit Trade
Un pasteur kényan et sa femme ont été accusé d’être impliqué dans du trafic humain. Une accusation louche à l’endroit d’un couple très impliqué dans la lutte contre l’excision
Le 8 août, à Tiaty, une circonscription électorale du comté de Baringo au Kenya, le pasteur David Kimeu et sa compagne Judy Seguton ont été arrêté par la police sur des accusations de trafic humain. Il semblait s’être dévoué au secours de jeunes filles en passe d’être excisées et mariées de force. Selon la radio kényane, il aurait ainsi secouru 16 jeunes filles.
Un couple impliqué dans la lutte contre les mutilations génitales
Le pasteur a ainsi déclaré à l’organisation International Christian Concern : « Nous nous apprêtions à amener ces 16 jeunes filles à un atelier de trois jours intitulé « Rites de passage alternatifs ». C’est alors que des officiers de sécurités ont encerclé notre maison en prétendant que les filles avaient été kidnappées. Nous avons ensuite été convoqués au commissariat local pour un interrogatoire. Toutes les filles ont été séparées et il leur a été demandé d’écrire des déclarations à propos de ce qui s’était passé chez nous. »
Le 9 août, le pasteur David est apparu devant le magistrat de Tiaty pour répondre à des questions concernant les accusations pesant sur lui. Des accusations de trafic humain et de mise en place d’un refuge de secours illégal. Nombreuses sont les communautés qui pratiquent les mutilations génitales rituelles au Kenya. Et ce, tout en connaissant parfaitement les risques médicaux que cela implique. L’Église kényane a été l’avant-garde de la lutte contre ces pratiques. Elle est également impliqué dans la lutte contre les mariages forcés, qui empêchent les jeunes filles qui en sont victimes de vivre leur propre vie : les refuges de secours ont ainsi été ouverts pour protéger, conseiller et redonner du pouvoir sur elles-mêmes et sur leur vie à ces jeunes filles. Et ce, qu’elles aient été mutilées ou qu’elles en aient réchappé.
Une accusation qui ressemble à des représailles
Pour le pasteur David, les accusations qui pèsent sur lui et sa femme résultent de leur pugnacité. Ainsi, « nous avons toujours rencontré de fortes résistances. Nos efforts pour faire disparaître de notre communauté les rites de passage impliquant des mutilations génitales sont controversés. Ces allégations de trafic humain à notre encontre sont des plus malveillantes. Je dois dire que nous craignons pour nos vies. Car ces personnes qui ont appelé la police sont les mêmes qui menacent de détruire notre maison, notre église, et l’école que nous avons ouvert au sein de la communauté. »
« Nous avons reçu des menaces de mort répétées d’inconnus et de personnes que nous connaissons. Or le commissaire de la police locale ne fait rien. En mai, ma femme a été confrontée par des hommes armés » a témoigné le pasteur. Le parlement kényan a fait passé en 2011 le Female Genital Mutilation Act, statuant que les contrevenant seraient puni de trois ans de prison pour les cas de mutilations génitales, et de prison à perpétuité dans le cas où ces dernières entraîneraient la mort.
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l’ambassadeur zimbabwéen en Chine accusé d’avoir participé à un réseau de trafiquants d’or dans le pays
Le trafic d’or est l’un des crimes transfrontaliers les plus lucratifs dans le monde, avec des réseaux complexes qui opèrent dans plusieurs pays. Les autorités zimbabwéennes ont récemment mis fin à l’un de ces réseaux de contrebande d’or en arrêtant leur ambassadeur en Chine. Les autorités chinoises ont également saisi plus de 500 kilogrammes d’or illégalement importé en Chine par le biais de ce réseau. Cet événement souligne une fois de plus l’ampleur et la complexité de la contrebande d’or dans le monde.
L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine
Selon les autorités chinoises, le diplomate zimbabwéen, nommé Tawanda Mutasah, a utilisé son statut d’ambassadeur pour faciliter la contrebande d’or en Chine. Les enquêteurs ont découvert que Mutasah et ses associés avaient transporté plus de 500 kilogrammes d’or en Chine depuis le Zimbabwe entre 2018 et 2022. L’or a été revendu sur le marché noir chinois, où les prix sont plus élevés qu’au Zimbabwe.
La contrebande d’or est un problème mondial qui affecte les économies nationales et les communautés locales. Les pays africains sont souvent des cibles pour les trafiquants d’or en raison de la présence de gisements d’or riches et de gouvernements faibles. Les trafiquants utilisent souvent des documents de voyage falsifiés et des méthodes de transport sophistiquées pour faire passer l’or illégalement à travers les frontières.
La lutte contre la contrebande d’or
Les autorités chinoises ont été félicitées pour leur travail dans la lutte contre la contrebande d’or. En 2022, la police chinoise a arrêté 179 personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic d’or, saisi plus de 3 tonnes d’or illégal et saisi plus de 100 millions de yuans (15 millions de dollars) en espèces.
L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine a mis en évidence l’ampleur du problème de la contrebande d’or dans le monde. Les réseaux de contrebande d’or sont complexes et difficiles à démanteler, mais les autorités continuent de travailler dur pour lutter contre ce crime transfrontalier. La coopération internationale et les efforts conjoints de tous les pays concernés sont essentiels pour mettre fin à la contrebande d’or et protéger les économies nationales et les communautés locales.
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États-Unis : 400 kg de fentanyl saisie en une opération

le
27 mars 2023
Les autorités fédérales ont récemment saisi plus de 400 kg de fentanyl lors d’une opération anti-contrebande menée aux États-Unis.
Cette opération, qui a duré plusieurs mois, a été menée en collaboration avec les forces de l’ordre de plusieurs pays. Cette saisie de fentanyl est l’une des plus importantes de l’histoire et souligne l’ampleur du problème de la contrebande de drogues.
Une opération de grande envergure
Selon les autorités, cette opération de grande envergure a permis de saisir plus de 900 livres de fentanyl, d’une valeur estimée à plusieurs millions de dollars. Cette drogue était destinée au marché américain, où le fentanyl est responsable d’un grand nombre de décès liés aux overdoses chaque année. Les autorités ont également saisi des armes à feu, des véhicules et des biens immobiliers lors de cette opération.
Le fentanyl est un opioïde synthétique extrêmement puissant qui est 50 à 100 fois plus puissant que la morphine. Il est souvent mélangé à d’autres drogues pour augmenter leur effet, mais cela peut également augmenter considérablement le risque de décès par overdose. Cette saisie de fentanyl est une réponse aux problèmes de santé publique liés à la contrebande de drogues illicites, qui ont un impact important sur les communautés à travers les États-Unis.
Une réponse aux problèmes de santé publique
Selon le procureur général adjoint en charge de la lutte contre la drogue, «cette opération montre que les autorités sont déterminées à poursuivre les trafiquants de drogue qui mettent en danger la vie de millions de personnes aux États-Unis chaque année». Les autorités travaillent également à renforcer les lois contre la contrebande de drogues illicites et à sensibiliser le public aux dangers de ces drogues.
La saisie de plus de 400 kg de fentanyl lors de cette opération anti-contrebande est un exemple de la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue et les problèmes de santé publique qui en découlent. Cette opération est une réponse importante aux défis posés par la contrebande et souligne l’importance de la collaboration entre les forces de l’ordre de différents pays pour mettre fin à ce fléau.

Utilisation de sacs de drogue sur les pigeons dans les prisons de Colombie-Britannique, au Canada
Les autorités pénitentiaires de la Colombie-Britannique ont récemment signalé une nouvelle tentative d’introduction de drogue dans la prison de Matsqui, cette fois à l’aide d’un pigeon. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, Liliana Vargas, «les trafiquants de drogue utilisent toutes les méthodes possibles pour faire entrer de la drogue en prison, y compris l’utilisation d’animaux».
Deuxième tentative d’utilisation de pigeons
Les pigeons entraînés à transporter des sacs de drogue constituent une nouvelle méthode. Cette deuxième tentative souligne les défis auxquels sont confrontées les autorités pénitentiaires pour empêcher le trafic de drogue dans les établissements pénitentiaires.
Les autorités ont souligné que la première tentative d’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans la prison de Matsqui avait eu lieu en 2019 et avait été découverte grâce à la vigilance du personnel. Les pigeons avaient été entraînés à transporter des sacs de drogue dans la prison. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, cette méthode d’introduction de drogue en prison est de plus en plus courante dans le monde entier.
Collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre
La police de la Colombie-Britannique enquête actuellement sur cette affaire et travaille en collaboration avec les autorités pénitentiaires pour renforcer la sécurité à la prison de Matsqui. Selon l’inspecteur Jeff Scott de la Gendarmerie royale du Canada, «nous prenons cette affaire très au sérieux et nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités pénitentiaires pour identifier les responsables». Les autorités ont également appelé le public à signaler toute activité suspecte près de la prison.
L’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans les prisons de la Colombie-Britannique est un défi pour les autorités pénitentiaires qui doivent être vigilantes et continuer de travailler ensemble pour renforcer la sécurité dans les prisons et prévenir l’introduction de substances illicites. Comme l’a souligné Liliana Vargas, «la collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre est essentielle pour lutter contre l’introduction de drogue en prison».
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