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La superstition et la pauvreté, moteurs de la prostitution infantile au Pérou

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Dans la jungle amazonienne du Pérou, où l’orpaillage a explosé depuis la moitié des années 2010, la prostitution infantile s’accentue

Quand Yaneth avait 14 ans, sa tante l’envoya travailler comme serveuse dans l’un des bars ayant fleuri le long de l’autoroute qui coupe la jungle amazonienne de Madre de Dios, au cœur de l’orpaillage illégal au Pérou. Au fil des semaines, Yaneth qui a maintenant 15 ans a découvert une réalité toute autre que celle qu’elle s’était figuré. Prisonnière d’un bar doublé d’un bordel, elle a été forcée à de la prostitution infantile auprès de certains des milliers de mineurs charriés là par l’appât de l’or. « Au début je ne devais que danser et boire avec les mineurs, mais ensuite j’ai dû coucher avec eux. J’avais honte » a témoigné Yaneth, qui a été sauvée de sa condition par un raid de police. Elle est aujourd’hui accueillie dans un refuge géré par l’état péruvien.

Pauvreté et superstition : les deux moteurs d’un crime lucratif

Certains jours et certaines nuit, des dizaines de femmes et de jeunes filles peuvent être vues attendant dehors, devant les bars en bois délabrés et les bordels aux lumières néon, sur les rues poussiéreuses de ces villes minières. Selon les ONGs sur place, ce sont souvent les familles et les parents prisonniers de la misère qui vendent leurs enfants. Certaines filles viennent d’elles-mêmes à Madre de Dios, parfois de l’autre bout du Pérou, à la recherche de travail et d’une vie meilleure. Les filles pauvres, sans bagage éducatif, sans travail, sont vulnérables aux belles promesses des recruteurs. Ces derniers leur font miroiter un travail de cuisinière, de serveuse ou de femme de ménage. Par la suite, c’est souvent de force qu’elles sont soumises à la prostitution.

CHS Alternativo est un groupe péruvien qui lutte contre le trafic humain. Selon ce dernier, la pédophilie tarifée concerne au moins 400 bars pour la seule ville de Madre de Dios. Le filles travaillent environ 13 heures par journée. La prostitution infantile est par ailleurs encouragée par une superstition locale. En effet, selon les mineurs qui travaillent ici, avoir des relations sexuelles, en particulier avec des vierges, porte chance. L’orpaillage, en particulier illégal, est un travail très dangereux. Les accidents miniers sont fréquents : effondrements des structures, émissions de gaz toxiques, explosions, etc. En outre, l’orpaillage comprend une importante part de chance : il s’agit après tout de « trouver le bon filon », littéralement.

Sur place : le piège de l’endettement

Très vite, ces femmes et adolescentes se retrouvent prises dans le piège de l’endettement. Une fois sur place, les proxénètes leur expliquent qu’elles doivent désormais payer pour leur nourriture, leur logement, leurs transports, etc. Il est facile de les soumettre par la suite. En effet, la superstition mentionnée plus haut fait rend leur virginité extrêmement chère. Les proxénètes parviennent facilement à les convaincre qu’en une simple passe elle pourront se libérer.

La plupart restent pourtant sur place jusqu’à leur éventuelle libération. C’est l’augmentation du prix de l’or depuis le début des années 2010 qui a attiré ces orpailleurs dans la région. Le crime organisé a vite suivi. Selon les statistiques officielles péruviennes, 325 enfants victimes de prostitution ont été secourus par la police l’an dernier. Une nette augmentation par rapport au chiffre de 117 en 2016.

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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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La lutte contre la criminalité transfrontalière

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criminalité transfrontalière

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

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