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États-Unis : Impression de faux billets à la bibliothèque municipale

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Un résident de Pasco en manque d’argent a décidé d’imprimer de faux billets à la bibliothèque municipale de sa ville

Levy James Newberry avait besoin d’argent, il a donc décidé de résoudre ce problème de façon originale ; il a imprimé de faux billets à la bibliothèque municipale Newport Richey. Cet homme de 28 ans a été arrêté le 1er septembre dernier. Cependant cette affaire n’est que la partie immergée de l’iceberg selon le bureau du Sherrif du comté de Pasco. L’épidémie de consommation d’opiacés, de pair avec l’amélioration de la technologie, font que le nombre d’affaires de ce genre a augmenté de 50 % cette année.

Une drôle de bibliothèque municipale

Selon l’inspecteur Spencer Hubbell ; « On voit apparaître des opérations imprimant jusqu’à 10 000$ par jours ». Le mois dernier les policiers ont reçu un appel de la propriétaire Teresa Spitzer dénonçant son locataire ; il s’agissait de Newberry. Newberry lui aurait donné de l’argent en liquide qu’il a déclaré avoir imprimé à la librairie pour s’amuser. Quand Spitzer a déclaré vouloir appeler la police l’homme s’est enfuit. C’est alors que Spitzer a découvert plusieurs planches de faux billets imprimés ; des billets de 5$, 10$ et 20$ jonchaient le sol de la chambre.

Quand les enquêteurs ont mis la main sur Newberry celui-ci s’est montré très nerveux. Il a déclaré avoir cherché le mot clé « argent imprimable légalement » sur Pinterest et avoir ensuite imprimé les faux billets à la bibliothèque municipale où il se trouvait. Après son arrestation l’homme a révélé qu’il achetait un papier mélangé à du coton pour imprimer ces billets. Il se serait débarrassé de certaines planches de billets. Newberry aurait cependant trouvé un acheteur sur Facebook prêt à lui payer 250$ pour 500$ de faux billets. Il a aussi expliqué qu’il était nerveux car il est en liberté surveillée pour une affaire de recel. Il a été conduit à la prison de Land O’Lakes.

Une épidémie de contrefaçon

Les inspecteurs de Pasco déclarent enquêter sur 10 affaires de contrefaçon par semaine. Dans certains cas les personnes impriment les billets. Dans d’autres affaires ils passent un billet à la javel pour réimprimer un billet plus important par dessus. De nombreuses personnes sont réduite à ce trafic à cause de leur dépendance aux opiacés. Ceux qui souffrent le plus de ces contrefaçons sont les grandes entreprises et les commerces avec beaucoup de clients. Ceci rends les contrôles plus difficiles.

Avec l’amélioration de la technologie le travail de détection des faux billets devient de plus en plus dur. Certains cas de contrefaçons sont d’excellentes qualité ; il est même arrivé que les policiers de Pasco doivent faire appel aux services secrets pour avoir un avis définitif. De nombreux billets ne sont mêmes plus détectables par l’utilisation des crayons prévus à cet effet. Par ailleurs de nombreuses affaires ne sont pas suffisamment importantes pour recevoir l’aide des services secrets. Les policiers font cependant l’effort de lancer des poursuites à chaque fois que cela est possible dans le but de protéger les petits commerces.

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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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La lutte contre la criminalité transfrontalière

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criminalité transfrontalière

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

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