Connect with us

Articles

Sahel : Les liens entre djihadistes et trafiquants

le

Ils semblent que des liens se soient tissés entre les organisations djihadistes et les trafiquants de la région du Sahel

Le Sahel est caractérisé par des États faibles ou inexistants. Ces derniers n’arrivent pas à assurer la sécurité et la prospérité de leurs citoyens. Ceci provoque l’émergence de toutes sortes d’activités économiques illégales. Beaucoup défendent l’idée que c’est grâce à ce contexte que les organisations djihadistes ont pu se maintenir. En établissant des liens avec les différentes mafias et en s’impliquant dans diverses activités illégales ces derniers s’assurent une pérennité.

Les djihadistes et le trafic d’armes

Les organisations djihadistes ont levé des quantités importantes d’argent par ces trafics. Ces activités criminelles vont du trafic de drogue, aux armes et jusqu’au trafic d’êtres humains. Il semble surprenant que des organisations basées sur la religion s’impliquent dans le crime organisé. Le trafic d’armes dans la région n’est pas chose nouvelle. Cependant la chute de la Libye en 2011 et le pillage des stocks d’armes de l’armée a changé la donne ; le prix d’une Kalachnikov dans le Sahel varie désormais entre 150$ et 1000$ selon sa qualité. Un rapport de l’ONU souligne que la majorité de ces armes ont été introduites en Afrique dans les années 1970 et 1980, pendant la guerre froide, par les grandes puissances.

La fin de la guerre froide a provoqué la chute de nombreux États. Des guerres civiles se sont déclarées et la corruption est devenue endémique. Ceci a contribué à l’augmentation du trafic d’armes illégales. Dans l’ensemble il existe néanmoins peu de lien entre organisations djihadistes et trafiquants d’êtres humains. De même les connexions entre ces organisations et les trafiquants de drogue ne sont pas si évidentes ; la question fait même débat en leur sein. Par contre les djihadistes ont des liens très clairs avec les trafiquants qui leurs permettent la poursuite de leur combat ; trafiquants d’armes, d’essence et de nourriture.

Une source de revenus annexe

L’établissement de bonnes relations avec les réseaux illégaux est d’une importance capitale pour les organisations djihadistes. Ceci fait partie de leur stratégie d’adaptation à leur environnement. Cela leur permet d’évoluer et de renforcer leur présence. Ils peuvent ainsi se retrancher au sein de la population. En retour cela leur fourni des sources supplémentaires de revenus pour leur combat et leur permet de devenir des acteurs clés de la vie économique locale. A l’origine leurs sources principale de revenus étaient les kidnappings ayant eu lieu au Sahel dans les années 2000.

Aujourd’hui il reste encore des otages européens aux mains de groupes affiliés à Al-Qaïda. Cependant les puissances occidentales ont refusé de payer les rançons afin d’éviter les erreurs des années 2000. Aujourd’hui leurs sources de revenus principale sont les restes de ces années de prises d’otages, des taxes levées sur la population et des donations de leurs soutiens.

Lire la suite

Articles

Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

le

Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

Lire la suite

Articles

Un camionneur et des valises de cocaïne

le

valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

Lire la suite

Articles

La lutte contre la criminalité transfrontalière

le

criminalité transfrontalière

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

Lire la suite

Trending