Connect with us

Articles

L’impunité de la Corée du Nord

le

Les États-Unis espéraient pousser la Corée du Nord à abandonner son programme de missile nucléaire mais le régime ne cesse de contrer les sanctions

La Corée du Nord persiste à contourner les sanctions imposées par les Nations-Unies. De plus les méthodes employées ne cessent de se sophistiquer. Selon un panel d’experts de l’ONU ; celles-ci permettent au régime d’importer du pétrole, d’augmenter ses exportations de charbon, de vendre des armes et de pirater des banques étrangères.

Armes et cryptomonnaies

Les sanctions devaient empêcher Pyongyang de financer ses armes nucléaires et son programme de missiles balistiques. La finalité devait être de pousser le pays à abandonner définitivement cet arsenal. Aujourd’hui le régime arrive notamment à tromper les banques internationales, les assureurs et les marchés. Le responsable du panel d’experts de l’ONU, Hugh Griffiths, a déclaré qu’ils n’avaient jamais assisté à des méthodes de contrebande aussi sophistiquées en plus de 15 ans de surveillance du trafic maritime.

Par ailleurs le régime viole également les sanctions en vendant des armes légères et autres équipements militaires aux rebelles Houthi. Ces derniers sont des forces soutenues par l’Iran au Yémen. La Corée du Nord vends également son matériel à des combattants en Libye et au Soudan. Selon le rapport le pays a aussi développé de grandes capacités en cybercriminalité ; ils auraient volé des centaines de millions de dollars à des banques étrangères. Pour cela ils ciblent les banques avec des failles de sécurité dans leurs programmes ou des comptes de cryptomonnaies.

Le pétrole au cœur du problème

Malgré tout le trafic le plus massif et outrancier reste celui de l’importation illégale de pétrole. Le pays défie ouvertement l’ONU en continuant sa politique de transfert d’essence et de charbon de navire à navire. Ceci a pour effet de rendre complètement inefficace les dernières sanctions du conseil de sécurité de 2017. Par ailleurs ce trafic ne cesse d’augmenter. Les experts prennent l’exemple d’un cas particulier l’année dernière. Les nord-coréens auraient volé l’identité d’un autre navire à des milliers de miles de là pour déguiser un de leurs navires enregistré sur les listes noires de navires interdits.

Ce navire imposteur a organisé le transfert de 57 000 barils de pétrole en pleine mer ; ceci est le plus grand transfert illégal d’essence documenté. Les entreprises régionales qui ont vendu le pétrole ont été trompées par la fausse identité du navire en question. Ceci a nécessité des capacités techniques indéniables car il n’est pas aisé de changer l’identité d’un navire. On estime que la valeur de ce transfert aurait pu monter à 5,7 millions de dollars. Il semble que cette méthode soit susceptible de se répéter ; le pays change souvent ses pavillons pour des pavillons du Panama Sierra Leone et Tanzanie.

L’inanité des sanctions

La responsabilité ne pèse pas entièrement sur la Corée du Nord. Selon Griffiths les vendeurs internationaux, les banques et les assureurs ne contrôlent pas les navires qu’ils assurent, financent, ou qui transportent leurs produits. Les premières sanctions remontent à 2006, or le pays semble toujours capable de maintenir son économie et poursuivre ses programmes d’armement. L’administration États-unienne a félicité les auteurs du rapport et a insisté sur la nécessité de contrôler l’imposition des sanctions. Malheureusement jusqu’ici rien ne semble avoir fonctionné.

Selon des rapports des agences de renseignement ; le programme nucléaire nord-coréen est intact. De plus des entreprises de missiles balistiques du pays sont très actives en Iran. Une des pistes serait de renforcer les contrôles des diplomates nord-coréens qui servent d’agents commerciaux pour tous ces trafics. Jusque là le pays semble contourner toutes ces sanctions impunément. Dernièrement des rapports d’un coopération militaire entre Corée du Nord et Ouganda on fait surface. Ceci venant s’ajouter à la liste des sanctions non respectées. Peut-être serait-il temps de faire évoluer la méthode employée pour empêcher ce pays de se doter de l’arme nucléaire.

Lire la suite

Articles

Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

le

Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

Lire la suite

Articles

Un camionneur et des valises de cocaïne

le

valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

Lire la suite

Articles

La lutte contre la criminalité transfrontalière

le

criminalité transfrontalière

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

Lire la suite

Trending