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WeChat et le trafic d’animaux

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L’application de réseau social chinoise WeChat est devenue la plateforme favorite pour le trafic d’animaux sauvages sur internet

C’est dans la région du triangle d’or que réside le cœur du trafic d’animaux sauvages. C’est une zone de frontière entre le Laos, la Thaïlande et le Myanmar. L’essentiel de ce trafic est cependant à destination de la Chine. La ville de Bokeo au Laos en est le parfait exemple. Un rapport de 2015 de l’agence d’enquête environnementale décrivait cette ville comme « un terrain de jeu sans lois » fonctionnant comme « un supermarché d’animaux sauvages ». Une enquête de l’ONG a découvert des magasins vendant de l’ivoire et des peaux de tigres, des restaurants avec des oursons en cage prêts à être cuisinés et du vin d’os de tigre servit depuis un réservoir contenant un squelette de tigre entier. Cependant ce trafic semble s’être redirigé sur les réseaux sociaux comme WeChat.

Un trafic en constante mutation

Le Laos a pourtant ratifié la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction en 2004. Malheureusement peu de choses ont changé dans cette région. Les États-Unis ont donc décidé de frapper la zone par des sanctions ; les comptes bancaires sous sa juridiction ont été gelés et quatre individus clés ont été identifiés. L’un d’entre eux est notamment le propriétaire d’un casino ; Zhao Wei. Il ferait partie d’un réseau criminel responsable aussi bien de prostitution infantile que de trafic de drogues et d’animaux sauvages.

Le marché a donc depuis majoritairement évolué et s’est réorienté sur une présence internet. Désormais les trafiquants d’animaux utilisent les réseaux sociaux ; notamment WeChat, Facebook ou Zalo. La réponse des autorités a permis de faire disparaître le trafic des rues, mais cette transformation n’est que cosmétique. Aucun effort n’a été mené pour découvrir les origines du trafic, les routes employées ou pour stopper le braconnage.

La centralité de WeChat

Le Laos est central dans ce trafic ; on y trouve aussi bien des lions d’Afrique que des jaguars d’Amérique Latine. Le pays a déjà reçu plusieurs sanctions pour l’inefficacité de ses actions contre ce problème systémique. Cependant ceci n’a pas encouragé le gouvernement à réagir. Par ailleurs les trafiquants utilisent des méthodes de plus en plus sophistiquées. Il faudrait surveiller les réseaux sociaux ; actuellement on peut trouver des dizaines de comptes sur WeChat vendant des animaux sauvages. Ces derniers vont jusqu’à montrer leurs stocks. En 2008 les criminels utilisaient l’application chinoise de vente en ligne Taobao. Cependant depuis 2012 les réseaux sociaux ont pris cette place.

La place croissance de WeChat vient clairement de la pression internationale exercée sur le Laos. Les trafiquants ont du se réfugier sur ce réseau social comptant près d’un milliard d’utilisateurs quotidiens. Par ailleurs on soupçonne que les fonctionnalités bancaires du réseau serviraient à blanchir de l’argent. Il semble que les criminels soient plus en phase que les autorités avec les évolutions de la société. Reste à savoir si l’écart pourra être comblé avant la disparation de certaines espèces.

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Trafic d’or de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine

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ambassadeur zimbabwéen

l’ambassadeur zimbabwéen en Chine accusé d’avoir participé à un réseau de trafiquants d’or dans le pays

Le trafic d’or est l’un des crimes transfrontaliers les plus lucratifs dans le monde, avec des réseaux complexes qui opèrent dans plusieurs pays. Les autorités zimbabwéennes ont récemment mis fin à l’un de ces réseaux de contrebande d’or en arrêtant leur ambassadeur en Chine. Les autorités chinoises ont également saisi plus de 500 kilogrammes d’or illégalement importé en Chine par le biais de ce réseau. Cet événement souligne une fois de plus l’ampleur et la complexité de la contrebande d’or dans le monde.

L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine

Selon les autorités chinoises, le diplomate zimbabwéen, nommé Tawanda Mutasah, a utilisé son statut d’ambassadeur pour faciliter la contrebande d’or en Chine. Les enquêteurs ont découvert que Mutasah et ses associés avaient transporté plus de 500 kilogrammes d’or en Chine depuis le Zimbabwe entre 2018 et 2022. L’or a été revendu sur le marché noir chinois, où les prix sont plus élevés qu’au Zimbabwe.

La contrebande d’or est un problème mondial qui affecte les économies nationales et les communautés locales. Les pays africains sont souvent des cibles pour les trafiquants d’or en raison de la présence de gisements d’or riches et de gouvernements faibles. Les trafiquants utilisent souvent des documents de voyage falsifiés et des méthodes de transport sophistiquées pour faire passer l’or illégalement à travers les frontières.

La lutte contre la contrebande d’or

Les autorités chinoises ont été félicitées pour leur travail dans la lutte contre la contrebande d’or. En 2022, la police chinoise a arrêté 179 personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic d’or, saisi plus de 3 tonnes d’or illégal et saisi plus de 100 millions de yuans (15 millions de dollars) en espèces.

L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine a mis en évidence l’ampleur du problème de la contrebande d’or dans le monde. Les réseaux de contrebande d’or sont complexes et difficiles à démanteler, mais les autorités continuent de travailler dur pour lutter contre ce crime transfrontalier. La coopération internationale et les efforts conjoints de tous les pays concernés sont essentiels pour mettre fin à la contrebande d’or et protéger les économies nationales et les communautés locales.

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États-Unis : 400 kg de fentanyl saisie en une opération

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400 kg de fentanyl

Les autorités fédérales ont récemment saisi plus de 400 kg de fentanyl lors d’une opération anti-contrebande menée aux États-Unis.

Cette opération, qui a duré plusieurs mois, a été menée en collaboration avec les forces de l’ordre de plusieurs pays. Cette saisie de fentanyl est l’une des plus importantes de l’histoire et souligne l’ampleur du problème de la contrebande de drogues.

Une opération de grande envergure

Selon les autorités, cette opération de grande envergure a permis de saisir plus de 900 livres de fentanyl, d’une valeur estimée à plusieurs millions de dollars. Cette drogue était destinée au marché américain, où le fentanyl est responsable d’un grand nombre de décès liés aux overdoses chaque année. Les autorités ont également saisi des armes à feu, des véhicules et des biens immobiliers lors de cette opération.

Le fentanyl est un opioïde synthétique extrêmement puissant qui est 50 à 100 fois plus puissant que la morphine. Il est souvent mélangé à d’autres drogues pour augmenter leur effet, mais cela peut également augmenter considérablement le risque de décès par overdose. Cette saisie de fentanyl est une réponse aux problèmes de santé publique liés à la contrebande de drogues illicites, qui ont un impact important sur les communautés à travers les États-Unis.

Une réponse aux problèmes de santé publique

Selon le procureur général adjoint en charge de la lutte contre la drogue, «cette opération montre que les autorités sont déterminées à poursuivre les trafiquants de drogue qui mettent en danger la vie de millions de personnes aux États-Unis chaque année». Les autorités travaillent également à renforcer les lois contre la contrebande de drogues illicites et à sensibiliser le public aux dangers de ces drogues.

La saisie de plus de 400 kg de fentanyl lors de cette opération anti-contrebande est un exemple de la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue et les problèmes de santé publique qui en découlent. Cette opération est une réponse importante aux défis posés par la contrebande et souligne l’importance de la collaboration entre les forces de l’ordre de différents pays pour mettre fin à ce fléau.

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Canada: Des sacs de drogue sur les pigeons

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sacs de drogue

Utilisation de sacs de drogue sur les pigeons dans les prisons de Colombie-Britannique, au Canada

Les autorités pénitentiaires de la Colombie-Britannique ont récemment signalé une nouvelle tentative d’introduction de drogue dans la prison de Matsqui, cette fois à l’aide d’un pigeon. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, Liliana Vargas, «les trafiquants de drogue utilisent toutes les méthodes possibles pour faire entrer de la drogue en prison, y compris l’utilisation d’animaux».

Deuxième tentative d’utilisation de pigeons

Les pigeons entraînés à transporter des sacs de drogue constituent une nouvelle méthode. Cette deuxième tentative souligne les défis auxquels sont confrontées les autorités pénitentiaires pour empêcher le trafic de drogue dans les établissements pénitentiaires.

Les autorités ont souligné que la première tentative d’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans la prison de Matsqui avait eu lieu en 2019 et avait été découverte grâce à la vigilance du personnel. Les pigeons avaient été entraînés à transporter des sacs de drogue dans la prison. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, cette méthode d’introduction de drogue en prison est de plus en plus courante dans le monde entier.

Collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre

La police de la Colombie-Britannique enquête actuellement sur cette affaire et travaille en collaboration avec les autorités pénitentiaires pour renforcer la sécurité à la prison de Matsqui. Selon l’inspecteur Jeff Scott de la Gendarmerie royale du Canada, «nous prenons cette affaire très au sérieux et nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités pénitentiaires pour identifier les responsables». Les autorités ont également appelé le public à signaler toute activité suspecte près de la prison.

L’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans les prisons de la Colombie-Britannique est un défi pour les autorités pénitentiaires qui doivent être vigilantes et continuer de travailler ensemble pour renforcer la sécurité dans les prisons et prévenir l’introduction de substances illicites. Comme l’a souligné Liliana Vargas, «la collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre est essentielle pour lutter contre l’introduction de drogue en prison».

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