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Un million d’espèces animales menacées d’extinction
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Par
Julie Boulet
Un million d’espèces animales, sur un total de 8 millions, sont menacées d’extinction à cause de l’action humaine.
Selon un rapport de l’IPBES, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, un commité de l’ONU regroupant des experts sur la biodiversité, il s’agirait de la plus grande perte naturelle de l’histoire.
Le rapport, rédigé par 145 experts de 50 pays, souligne que le taux d’extinction est « déjà des dizaines de milliers de fois plus haut qu’il l’a été, en moyenne, au cours des derniers 10 millions d’années.
De nombreuses espèces menacées.
Ces pertes seraient dues à la diminution de l’habitat, l’exploitation des ressources naturelles, le trafic illicite, le changement climatique et la polution. 40% des amphibiens, et 33% des coraux sont menacés, tandis qu’un tiers des mamifères marins risque aussi l’extinction, selon l’IPBES.
Parmis les espèces en danger, on compte notamment l’éléphant et le tigre de Sumatra, le premier prisé par les trafiquant d’ivoire, et le second pour ses os dans la médecine traditionelle. Les tortues luth sont victimes de la diminution des espèces, leurs oeufs étant collectionnés, affectant donc la naissance de nouveaux individus. Les rhinocéros, chassés pour leur invoire, sont aussi en forte baisse selon le WWF, qui note que la population de rhinocéros noir a diminué de moitié en 40 ans. Pour ce qui est des gorilles, ils sont eux aussi braconnés, et leur nombre a diminué de plus de 60% au cours des deux dernières décennies.
« La santé des écosystèmes dont nous dépendons tous se détériore plus rapidement que jamais », seln Robert Watson, président de l’IPBES. Selon lui, un changement radical est nécessaire pour changer la planète. Le rapport intervient notamment six après que les Nations Unies aient déclarés qu’il ne restait plus que douze ans à la terre pour éviter les conséquences désastreuses du réchauffement climatique.
Les humains sont particulièrement coupables de la baisse de population des espèces, ayant altéré 75% de la population terrestre et 66% des écosystèmes marins depuis la révolution industrielle, selon le rapport. C’est notamment l’accroissement rapide de la population et de la demande qui affecte la biodiversité.
En 2015, un tiers des ressources halieutiques étaient pêchées à un rythme insoutenable, et selon le rapport, la quantité de bois récoltée a quasiment doublée depuis 1970, dont 15% serait coupée illégalement.
Il n’est pas trop tard.
Malgré le rapport alarmant, il n’est pas trop tard pour agir. Selon Robert Watson, un changement devrait s’effectuer au niveau global, tel un changement des sustèmes économiques et des mentalités politiques et sociales. Le changement climatique est l’un des éléments les plus dangereux pour l’ensemble de la planète, pouvant pousser à la montée des eaux et la destruction de l’habitat naturel de multiples espèces.
Cependant, il est envisageable de mettre en place une agriculture durable qui permettrait de nourrir l’espèce huamine tout en respectant la biodiversité, de mettre en place des quotats de pêche, et de désigner des zones protégées. Pour ce qui est de la lutte contre les trafic d’animaux, qui affectent de nombreuses espèces, l’éducation quant à l’impact dramnatique des trafics sur la biodoversité et la survie des anmiaux permettrait de diminuer leur ampleur.
Au contraire des trafic d’êtres huamins, de drogues, d’armes ou même de bien de contrefaçon, la lutte contre le trafic d’animaux est souvent repoussée au second plan, bénéficiant de peu de reconnaissance internationale, de peu de moyens de détection et de sanctions bien plus minimes, faisant du trafic un business très lucratif.
Selon le Symposium sur le renforcement du cadre légal de la lutte contre les crimes contre la biodoversité, les peines de prison pour trafic d’animaux sont en moyenne de deux mois minum et 5 ans maximum. Le Symposium, qui regroupait en septembre 2018 19 pays d’Afrique, évaluait notamment la possibilité de rendre les peines plus intenses, pour tenter de dissuader les trafiquants.
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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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25 mai 2023
Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles
Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.
Une proposition d’apparence simpliste
Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.
L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.
Le plan compliqué de Bongbong Marcos
Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.
La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars
Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.
Un suspect niant les faits
Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.
Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.
Des valises de cocaïne tombées du camion?
La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.
Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale
Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.
Partage des données de la criminalité transfrontalière
Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.
Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.
Coopération pour la sécurité frontalière
En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.
Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.
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