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Trafic de drogue, mafieux et pharmaciens

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La Gendarmerie Royale du Canada a mis fin à un trafic de drogue dans une pharmacie de Hamilton mais on suspecte l’existence d’un réseau mafieux

Cette pharmacie n’avaient rien de spécial de prime abord. Elle était à proximité d’une école élémentaire, d’un café, d’une banque et d’un théâtre. Les clients de la rue Concession ignoraient tout de la situation jusqu’à mai 2018. C’est à cette période que la Gendarmerie Royale du Canada a lancé un raid sur la pharmacie Mt. Cross. Ils accusent l’entreprise d’être le centre névralgique d’un trafic de drogue complexe et élaboré. Les copropriétaires sont Angelo Kirkopoulos et le pharmacien Umair Nasim. Un troisième propriétaire n’est pas pas poursuivit dans cette affaire.

Une pharmacie sans pharmacien

Kirkopoulos n’est pas pharmacien mais servait de comptable. Il se serait par contre servi des identifiants de Nasim pour effectuer des commandes. Kirkopoulos allait chercher les commandes de médicaments sur ordonnance et les livrait ensuite à ses coaccusés ; Hans Lauro et Nicholas Monasteridis. Lauro possédait une maison servant de cache pour les produits. C’est la carte de crédit de Monasteridis qui aurait servit à acheter les 250 000 dollars de médicaments. Il semble que Monasteridis et Kirkopoulos aient exploité les problèmes financiers de Nasim pour le convaincre.

Nasim aurait laissé un code sur son ordinateur pour permettre l’achat de médicaments en gros. Il semble même que Nasim n’ait été recruté que pour jouer ce rôle. En effet il est impossible d’opérer une pharmacie si un des propriétaires n’est pas pharmacien et ne possède pas au moins 51 % du commerce. Nasim touchait une petite prime et ne gérait presque rien sur place. Nasim a fait ses études au Pakistan et risque aujourd’hui d’être condamné et radié de l’ordre des pharmaciens.

Réseau mafieux ou coïncidence ?

A ce stade de l’affaire des connections mafieuses sont apparues ; Giuseppe Avignone. L’homme a des liens avec la famille criminelle Musitano. Bien qu’il n’existe pas de preuve de son implication son nom apparaît dès le début de l’enquête. Une affaire de faux chèques d’une valeur de 400 000 dollars de Avignone a attiré l’attention sur lui. Les chèques auraient conduit la police à une entreprise liée à Kirkopoulos. Avignone risque une amende de 5000 dollars pour fraude. Cependant il y a 30 ans il était poursuivit pour tentative de meurtre après la mort par fusillade d’un mafieux de Toronto ; Domenic Racco.

On ignore encore la raison des liens avec Kirkopoulos. La surveillance de la pharmacie a eu lieu suite à un audit de 6 mois. Cet audit a révélé que plus de 50 000 doses avaient disparues. De plus Kirkopoulos n’était pas sensé gérer les commandes ; l’homme n’étant pas pharmacien. Lors de son arrestation la police a découvert 60 000 dollars en liquide, du fentanyl et de l’oxycodone. Par ailleurs de nombreux produits attestent d’un très haut niveau de vie. L’audience préliminaire de Kirkopoulos aura lieu le 3 juin prochain.

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Armes états-uniennes chez les pays des Caraïbes

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pays des Caraïbes

Les pays des Caraïbes cherchent à réduire les taux de meurtre grâce à une coopération renforcée avec les États-Unis

Les pays des Caraïbes sont confrontés à une augmentation de la violence armée, qui est alimentée en grande partie par le trafic d’armes à feu en provenance des États-Unis. Ces gouvernements locaux ont donc décidé de renforcer leur coopération avec les autorités américaines pour lutter contre ce fléau et réduire les taux de meurtre dans la région.

Des mesures visant à renforcer la coopération régionale

Les gouvernements locaux ont pris des mesures pour renforcer leur coopération avec les États-Unis et d’autres pays voisins afin de lutter contre le trafic d’armes à feu. Ils ont également investi dans des initiatives pour surveiller les points d’entrée des armes à feu dans la région. Cette coopération renforcée est considérée comme essentielle pour réduire les taux de meurtre dans la région.

Les efforts des gouvernements locaux pour réduire la violence armée ont porté leurs fruits. Les taux de meurtre ont diminué dans certains pays de la région, grâce à une coopération renforcée avec les États-Unis et à des initiatives pour promouvoir la sécurité publique. Ces gouvernements locaux continuent de travailler pour réduire encore plus les taux de meurtre et améliorer la sécurité de la région.

Des progrès notables dans la lutte contre la violence armée

Les pays des Caraïbes ont pris des mesures pour lutter contre le trafic d’armes à feu en provenance des États-Unis et réduire les taux de meurtre dans la région. Les progrès notables réalisés montrent que la coopération régionale et les initiatives de sécurité publique peuvent faire une différence dans la lutte contre la violence armée.

Malgré ces progrès, le trafic d’armes à feu reste un défi majeur pour la région des Caraïbes. Les gangs continuent de se procurer des armes à feu illégalement, ce qui alimente la violence et les homicides dans la région. Les gouvernements locaux sont conscients que la lutte contre le trafic d’armes à feu est un processus continu et doivent continuer à travailler avec les autorités américaines et les organisations internationales pour empêcher la circulation illégale des armes à feu. En travaillant ensemble, les pays des Caraïbes peuvent espérer réduire encore plus le nombre de meurtres et améliorer la sécurité de la région.

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Canada : le danger des « Ghost Guns »

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Ghost Guns

La police de Winnipeg mène une enquête sur les « Ghost Guns » et a lancé des enauêtes pour retrouver les coupables

La police de Winnipeg mène actuellement une enquête sur les armes à feu fabriquées artisanalement, également connues sous le nom de « Ghost Guns » . Des poursuites ont déjà été lancé contre un suspect. Cette annonce intervient après une augmentation préoccupante de l’utilisation de ces armes illégales dans la ville.

Un pas important vers la résolution du problème

Les « Ghost Guns » sont des armes à feu qui sont fabriquées artisanalement en utilisant des pièces pouvant être achetées en ligne. Ces armes ne sont pas enregistrées et ne peuvent pas être tracées, ce qui les rend très attractives pour les criminels. Selon la police de Winnipeg, l’enquête a débuté en octobre dernier après la saisie d’un « Ghost Gun » dans le cadre d’une perquisition. Après une enquête approfondie, les enquêteurs ont déposé des accusations criminelles contre un homme de 26 ans pour possession d’une arme à feu non enregistrée et possession d’une arme à feu prohibée.

Le chef de la police de Winnipeg, Danny Smyth, a déclaré que cette enquête était un exemple de l’engagement de la police à lutter contre les armes à feu illégales dans la ville. « Nous savons que ces armes sont utilisées dans des crimes violents à Winnipeg, et nous sommes déterminés à les retirer de la rue », a-t-il déclaré.

Réduire l’utilisation des « Ghost Guns »

La police de Winnipeg a également travaillé en étroite collaboration avec d’autres forces de l’ordre à travers le pays pour lutter contre l’utilisation des « Ghost Guns ». En novembre dernier, la police de Toronto a mené une opération majeure contre les armes à feu illégales, au cours de laquelle plus de 80 « Ghost Guns » ont été saisis. Le gouvernement fédéral a également pris des mesures pour lutter contre l’utilisation de ces armes. En décembre dernier, le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, a annoncé un projet de loi visant à renforcer la réglementation des armes à feu et à interdire la vente de pièces détachées d’armes à feu.

L’enquête en cours de la police de Winnipeg sur les « Ghost Guns » montre l’engagement des forces de l’ordre à lutter contre l’utilisation de ces armes illégales dans la ville. En travaillant en étroite collaboration avec d’autres forces de l’ordre à travers le pays et en soutenant les efforts du gouvernement fédéral pour renforcer la réglementation des armes à feu, la police de Winnipeg espère réduire le nombre de crimes violents liés aux armes à feu dans la ville.

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Les procureurs du Manitoba et la lutte contre les armes

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lutte contre les armes

Les procureurs du Manitoba intensifient leur lutte contre les armes illégales en lien avec le crime organisé dans la province canadienne

Insécurité au Manitoba

Les procureurs du Manitoba ont récemment annoncé une initiative visant à intensifier leur lutte contre les armes à feu illégales en lien avec le crime organisé. Cette annonce intervient après une augmentation préoccupante des crimes liés aux armes à feu dans la province. Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le nombre d’infractions liées aux armes à feu au Manitoba a augmenté de 16 % en 2020, par rapport à l’année précédente. Environ 70 % de ces infractions étaient liées à des armes à feu illégales, souvent en lien avec le crime organisé.

Face à cette situation, les procureurs du Manitoba ont décidé de renforcer leur collaboration avec les forces de l’ordre pour enquêter sur les réseaux de trafic d’armes et poursuivre les criminels qui s’en servent. Ils ont également annoncé leur intention d’utiliser toutes les ressources juridiques à leur disposition pour punir les contrevenants. Le procureur en chef du Manitoba, Cliff Cullen, a déclaré que cette initiative était nécessaire pour protéger les communautés locales contre la violence armée. «Les armes à feu illégales ont un impact dévastateur sur la sécurité des Manitobains», a-t-il déclaré. «Nous avons l’obligation de poursuivre les criminels qui les utilisent et de les tenir responsables de leurs actes.

Lutte contre les armes

Cette initiative fait partie d’un effort plus large du gouvernement du Manitoba pour lutter contre la violence armée. En novembre dernier, le gouvernement a annoncé un investissement de 10 millions de dollars pour améliorer la sécurité publique et aider les communautés à prévenir la violence.

Le ministre de la Justice, Cameron Friesen, a déclaré que cet investissement aiderait à renforcer les capacités des forces de l’ordre pour lutter contre la violence armée et soutenir les initiatives communautaires de prévention. “Nous ne tolérons pas la violence armée dans notre province”, a-t-il déclaré. “Nous prenons des mesures concrètes pour protéger nos communautés et nous continuerons de travailler avec nos partenaires pour trouver des solutions durables à ce problème.”

En conclusion, cette initiative des procureurs du Manitoba montre l’engagement des autorités locales à lutter contre la violence armée dans la province. En renforçant leur collaboration avec les forces de l’ordre et en utilisant toutes les ressources juridiques à leur disposition, les procureurs espèrent réduire le nombre de crimes liés aux armes à feu et protéger les communautés locales contre cette menace croissante.

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