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Usines d’armes clandestines en Inde

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Illicit Trade
La police essaye de mettre fin à l’existence de ces usines d’armes clandestines approvisionnant un marché illégal qui inondent les rues de Delhi
Très souvent les gangs impliqués dans des activités criminelles utilisent des armes fabriquées et achetées illégalement. Ces armes sont souvent intraçables car produites dans des usines d’armes clandestines. Les hauts gradés de la police de Delhi ont ordonné à une unité antiterroriste d’enquêter sur la provenance de ces armes dans les rues de Delhi.
Un système alimenté par des ouvriers très qualifiés
Les enquêtes de la police de Delhi ont mené les détectives aux « revendeurs » qui ont fourni des armes aux criminels. Ils sont bien implantés dans la région sensible de Mewat dans l’Ouest de l’Uttar Pradesh. Les villes de Khargone et Bhawani Mandi constituent la voie de transit pour acheminer ces armes dans la capitale. Les enquêteurs déclarent: « Ces revendeurs agissent comme un médiateur entre les criminels et les fabricants. Ils sont régulièrement en contact avec des gangsters et évitent les arrestations par la police, mais ils continuent à changer de cachette. Ils discutent via des appels WhatsApp difficiles à détecter.”
Le quartier de Munger, dans le Bihar, est connu dans le milieu du trafic d’armes en Inde. De nombreux ingénieurs et artisans à la retraite sont impliqués dans la fabrication et le trafic d’armes. Nombre d’entre eux en fabriquent depuis des générations et travaillent dans des usines d’armes clandestines à l’ouest (Meerut et Khargone). Le gouvernement y possédait des usines d’armement. Leur arrêt a mis au chômage des centaines de travailleurs qui se sont réorganisés pour continuer à vivre. Ils ont construit leurs usines dans des zones forestières ou des complexes résidentiels où il est difficile de les localiser. Ils fabriquent des armes car ils ne connaissaient pas d’autre travail. Leur production peut être retrouvée à Delhi-NCR, Haryana, Pendjab, Rajasthan, UP et jusqu’au Népal.
Des usines d’armes de grande qualité
Que ce soit des gangsters, des maoïstes, des terroristes, des petits voleurs ou des criminels, tout le monde veut mettre la main sur de telles armes. Elles sont réputées pour la qualité de leur artisanat. Le prix de ces armes varie en fonction de leur marque, de leur apparence et de la matière première utilisée. Un pistolet à un coup fabriqué dans le pays, également connu sous le nom de Katta, peut être acheté à un prix allant de 3 000 à 7 000 roupies, en fonction de la fabrication et des matériaux utilisés. Le coût d’un pistolet ou d’un revolver oscille entre 15 000 et 25 000 roupies. Selon les archives de la police de Delhi, il est clairement visible que Delhi est devenue un point de transit pour la contrebande d’armes.
Jusqu’en mai 2019, la police de Delhi avait saisi environ 1 169 armes à feu. Ceci représente une forte augmentation par rapport à la saisie de 842 armes de l’an dernier. Un policier de Delhi a révélé que de nombreuses usines d’armes clandestines ont engagé des ouvriers qualifiés de Munger pour fabriquer des armes illégales. Ils achèteraient la matière première et assembleraient les armes fabriquées dans le pays. Parmi leur production on trouve ; des armes à feu à un coup, des six coups, des pistolets, un fusil à canon unique, un double canon, des fusils semi-automatiques ressemblant à l’INSAS et à l’AK-47. Quel que soit le type d’arme à feu que vous souhaitiez,les fabricants peuvent le produire.
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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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25 mai 2023
Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles
Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.
Une proposition d’apparence simpliste
Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.
L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.
Le plan compliqué de Bongbong Marcos
Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.
La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars
Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.
Un suspect niant les faits
Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.
Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.
Des valises de cocaïne tombées du camion?
La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.
Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale
Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.
Partage des données de la criminalité transfrontalière
Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.
Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.
Coopération pour la sécurité frontalière
En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.
Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.
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