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Zimbabwe : vers une légalisation de l’ivoire d’éléphant ?

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Illicit Trade
Le gouvernement du Zimbabwe veut mettre fin à l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant lors du prochain congrès sur la question
Le Zimbabwe fait pression sur les interlocuteurs internationaux qu’il doit recevoir au congrès de la CITES. L’objectif est de revenir sur la législation qui empêche les pays africains de commercialiser légalement l’ivoire. Une proposition pour encadrer un marché légal de l’ivoire s’était déjà heurtée à un refus en 2016.
Une interdiction vieille de 30 ans
La situation est si mauvaise au Zimbabwe que le pays peine à payer sa facture d’électricité. Cela signifie que la plupart du pays est sans électricité la plus grande partie de la journée. Ajoutez une inflation rampante et un chômage de masse et vous complétez le bingo de la misère sociale. Le gouvernement du Zimbabwe a pourtant organisé une réception fastueuse lors d’un autre congrès international en faveur de la nature au Victoria Falls hôtel la semaine dernière. Il s’agissait d’une initiative du président Emmerson Mnangagwa. Ce dernier a passé deux jours à tenter de persuader les délégués de mettre fin à un consensus sur la conservation des éléphants vieux de 30 ans. Il veut pouvoir commercer l’ivoire de son pays.
Si on combine l’ivoire et la corne de rhinocéros il y en a pour plus de 600 million de dollars a confié le président. Le gouvernement du Zimbabwe est malheureusement réputé pour sa corruption et son incompétence. Interrogé sur la façon de s’assurer que l’argent serait utilisé pour la conservation des espèces et l’aide au développement ; aucune réponse claire n’a été fournie.
Une situation plus compliquée qu’il n’y parait
On estime qu’il reste encore 600 tonnes d’ivoire immobilisé dans les pays africains. Les voisins du Zimbabwe, le Botswana et la Namibie réclament aussi la fin de l’interdiction du commerce de l’ivoire. Ces pays abritent plus de 60 % de la totalité des éléphants d’Afrique et les chiffres sont en hausse. Ces éléphants détruisent régulièrement les cultures de populations qui peinent déjà à s’en sortir. Le gouvernement du Botswana vient de réintroduire la chasse à l’éléphant. Le but est de limiter les zones de tension entre humains et éléphant en créant des zones tampon. Kitso Mokaila, le ministre de l’environnement du Botswana, explique que les pays riches ne comprennent pas la réalité quotidienne de ses concitoyens : “Je comprends qu’on soit opposé à cette décision quand on ne vit pas avec ce problème ; on voit simplement un bel animal étonnant.”
Pat Awori, du réseau de Préservation Pan-Africain de la Vie Sauvage, parle au nom des écologistes ; “Les conséquences directes du commerce de l’ivoire sont l’abattage de masse des éléphants. L’appétit qui peut être créé pour l’ivoire est insatiable”. La plupart de ceux qui veulent trouver une solution moins sanglante pour l’éléphant savent qu’il va falloir trouver de meilleurs arguments pour les populations. Oliver Poole, directeur de Space for Giants, le sait ; « Nous croyons fermement qu’un tourisme respectueux basé sur la nature, mené de façon durable pour les populations, est un outil de conservation puissant. ” Pour le moment l’argent des touristes n’a pas suffi et les défenseurs des éléphants vont avoir besoin de trouver rapidement une meilleure idée pour assurer leur survie.
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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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25 mai 2023
Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles
Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.
Une proposition d’apparence simpliste
Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.
L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.
Le plan compliqué de Bongbong Marcos
Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.
La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars
Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.
Un suspect niant les faits
Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.
Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.
Des valises de cocaïne tombées du camion?
La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.
Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale
Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.
Partage des données de la criminalité transfrontalière
Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.
Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.
Coopération pour la sécurité frontalière
En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.
Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.
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