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Les festivals : un haut lieu du trafic de drogues

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Selon une analyse de l’organisme des récompenses pour les festivals britannique, 27 % des participants à un festival consomment de la drogue au cours de l’événement, dont 50 % qui achètent leurs produits sur place. 

Au Royaume-Uni, environ 3.17 millions d’individus se rendent à au moins un festival de musique chaque année, ce qui crée 428 000 potentiels clients pour les trafiquants de drogue. La MDMA et le LSD, sous forme de petits cachets, sont les plus populaires, et relativement faciles à dissimuler.

Dans les années 1990, introduire des drogues dans un festival était beaucoup plus simple : la sécurité était moindre, et les vendeurs pouvaient parfois passer à travers les clôtures ou par-dessus les murs. 

Il est désormais plus complexe de faire transiter les drogues : seules les équipes de production et les artistes échappent généralement aux contrôles de sécurité. Les fouilles à l’entrée des festivals et concerts se sont notamment renforcées depuis l’attaque à l’Arena de Manchester le 22 mai 2017, à la fin d’un concert d’Ariana Grande.

Si les organisateurs des festivals sont conscients du problème, les trafiquants sont ingénieux et réussissent à éviter les fouilles, dissimulant des sacs hermétiques de cocaïne, de kétamine et de cannabis dans de la nourriture, notamment des paquets de chips. D’autres dealers prennent délibérément moins de précautions : en emballant leurs drogues de façon moins professionnelle, ils prétendent, s’ils sont interceptés, que la drogue est pour leur consommation personnelle, cas dans lequel la drogue est souvent confisquée et ils sont relâchés, tandis que les dealers ayant l’air plus « professionnels » sont remis à la police.

Parfois, la sécurité engagée par le festival profite elle-même du potentiel marché. Lorsqu’un dealer est intercepté, il n’est pas rare que sa marchandise soit confisquée pour en suite être revendue.

Des drogues altérées.

Si la plupart des drogues vendues dans les festivals correspondent à ce qu’elles sont censées être, il n’est pas non plus impossible qu’elles aient été modifiées. Les drogues sont parfois coupées avec des substances bénignes, telles des dolipranes, du talc ou encore de la farine, des substances parfois dangereuses, telles du poison à rats, peuvent être intégrées au produit. 

La cocaïne fait partie des produits parfois contaminés. Les overdoses de cocaïne ont triplé au cours des cinq dernières années, atteignant les 15 699 l’année dernière. La cocaïne contient notamment de plus en plus souvent du fentanyl, un puissant opioïde 100 fois plus fort que la morphine utilisé dans le secteur médical pour effectuer des anesthésies. Le produit, souvent importé de Chine, est mélangé à la cocaïne pour diminuer son coût de production et accroître les bénéfices à l’insu du consommateur.

Le fentanyl n’est pas le seul produit nocif utilisé pour couper la drogue. D’autres produits moins dangereux sont aussi mélangés à la cocaïne, mais leurs conséquences sur la santé des consommateurs n’est pas négligeable, causant des problèmes de cœur, des déficiences immunitaires et des défaillances d’organes. On retrouve notamment de la phénacétine, un anti-douleur interdit qui augmenterait les risques du cancer et des problèmes rénaux, et du levimasole, un produit vétérinaire utilisé pour traiter les vers, qui chez les humains crée de sévères infections et qui serait présent dans 80 % de la cocaïne analysée par l’organisme de lutte contre le trafic de drogues américain. La levamisole, dont les doses dans la cocaïne sont parfois de 10 %, est notamment responsable des crises de « bactéries mangeuses de chair » au Royaume-Uni en 2016. 

Pour remédier à ces problèmes, certains appellent à la dépénalisation de ces drogues, ce qui supprimerait les dealers et les fabricants illégaux, éliminant alors le risque que les produits soient coupés avec d’autres substances dangereuses, réduisant le risque d’overdoses et facilitant la réhabilitation. D’autres alternatives se présentent aussi désormais. The Loop est une ONG créé en 2013 qui fournit des kits de test de drogues dans différents centres et événements, notamment dans les festivals. Ces tests, faciles à utiliser pour les consommateurs, permettent de vérifier que leurs produits ne contiennent pas d’autres substances, notamment des substances dangereuses. 

Si cela ne met en aucun cas fin à la consommation de drogues de façon récréative ou à la toxicomanie, ces pratiques de kits de test permettent de limiter les effets liés à la malveillance des trafiquants.

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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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La lutte contre la criminalité transfrontalière

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criminalité transfrontalière

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

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