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Le Pipeline de fer des armes feu

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Il existe un véritable « pipeline de fer » faisant passer les armes à feu entre les États régulant leur vente et les États plus laxistes des États-Unis

La Californie possède certaines des lois sur les armes à feu les plus sévères du pays. Cependant la tragédie de dimanche dernier illustre un problème familier pour ces États qui ont renforcé leurs lois sur les armes ; leur lois sont souvent neutralisées par l’existence d’États voisins plus laxistes.

La fusillade du Gilroy Garlic Festival relance le débat

Les policiers ont réagit rapidement aux premiers coups de feu lors du Gilroy Garlic Festival. L’homme à qui ils ont fait face était un adolescent armé d’un fusil d’assaut semi-automatique de style AK. Les officiers ont réussi à abattre rapidement le tireur, évitant ainsi une effusion de sang pls importante. Toutefois, des responsables ont déclaré par la suite que l’adolescent n’aurait jamais dû avoir l’arme. Au Nevada cet achat est légal avant 19 ans. Cependant en Californie l’âge minimum pour l’achat d’un fusil est de 21 ans. De plus cette arme est interdite. Elle n’aurait jamais dû être introduite dans l’État, selon le procureur général, Xavier Becerra.

La Californie possède certaines des lois sur les armes à feu les plus sévères du pays. Lors de la tragédie qui a eu lieu dimanche trois personnes ont été tuées et 12 blessées. Elle illustre un problème familier pour les États qui ont renforcé leurs propres lois sur les armes à feu ces dernières années ; l’existence d’États voisins aux règles plus laxistes. New York et le New Jersey, par exemple, ont également des lois sur les armes à feu qui comptent parmi les plus strictes du pays. A Chicago les fonctionnaires de ville luttent perpétuellement pour freiner la violence par armes à feu. Or une étude montre que 60% des armes à feu récupérées après des crimes provenaient d’autres États. Ces endroits ont généralement des lois sur les armes à feu plus faibles que l’Illinois.

Le Pipeline de fer

Quand les législateurs tentent d’interdire les armes d’assaut, les fabricants s’adaptent. Les fusils les plus populaires d’aujourd’hui peuvent être modifiés de manière à ressembler aux armes légales. Il est alors presque impossible de les distinguer des armes d’assaut illégales. Ces fusils trafiqués viennent souvent de l’Indiana ; l’origine d’une arme à feu criminelle de Chicago sur cinq. Le Mississippi, le Wisconsin et l’Ohio ne sont pas en reste. Un flux d’armes à feu en provenance du Nevada, de l’Arizona et d’autres lieux est également un problème pour la Californie. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, est désemparé face à la facilité d’acheter une arme à Fallon, au Nevada, à six heures de route de Gilroy ; « Vous ne pouvez pas installer de frontières. Et dans cet État voisin vous pouvez acheter légalement ces maudites choses ».

L’effet des lois nationales sur le contrôle des armes à feu est atténué par un marché souterrain prospère pour les armes à feu importées d’États avec peu de restrictions. Ces États – Pennsylvanie, Virginie, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Géorgie et Floride – font partie du « Pipeline de fer ». Ce dernier approvisionne une grande partie du nord-est en armes du marché noir. «Notre analyse des données montre que ces États méritent leur surnom», a conclu le procureur général en 2016. Ces États, à quelques exceptions près, autorisent les ventes entre parties privées lors de salons. Ces transactions ont lieu sans vérification des antécédents. L’achat d’armes de poing sans avoir au préalable obtenu un permis est aussi autorisée.

Vers une décision fédérale ?

Les partisans de lois plus strictes condamnent le patchwork de lois étatiques qui ont contribué à cette tragédie. C’est pour eux une raison pour laquelle des modifications de la législation fédérale sur les armes à feu sont nécessaires. Adam Skaggs est l’avocat en chef du Giffords Law Center pour la prévention de la violence armée. D’après lui ; «Le Congrès étant bloqué dans une impasse et incapable de faire quoi que ce soit sur le sujet, les gouverneurs se sont tournés vers des solutions imparfaites dans les États». Suite au massacre de l’année dernière dans un lycée de Parkland, en Floride,  l’opinion publique devient de plus en plus favorable à la régulation. Mais tant que les États maintiennent des approches différentes, ceux qui souhaitent durcir leurs lois sur les armes à feu mènent une bataille difficile.

M. Becerra, le procureur général de la Californie, l’a rappelé cette semaine. «Nous ne pouvons pas appliquer les lois de la Californie au Nevada. La loi californienne se termine à nos frontières et nous ne pouvons donc pas contrôler ce que font les autres États. Et c’est ce qui rend les choses si difficiles. Nous avons peut-être des lois progressistes sur les armes à feu ; mais si d’autres États ne nous ressemblent pas, nous devons compter sur notre capacité à empêcher que cela se produise.”

 

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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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La lutte contre la criminalité transfrontalière

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criminalité transfrontalière

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

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