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Oklahoma : Un laboratoire pharmaceutique condamné

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Un juge de l’Oklahoma a statué lundi contre le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson dans l’affaire des opioïdes de son État

Un juge de l’Oklahoma s’est prononcé lundi contre Johnson & Johnson. Il a condamné le laboratoire pharmaceutique à payer 572 millions de dollars. Il s’agit du premier jugement aux États-Unis reconnaissant un fabricant de médicament comme coupable d’alimenter une épidémie. Le laboratoire a déclaré qu’il allait faire appel de la décision. La somme réclamée est nettement inférieure aux sanctions demandées par l’Oklahoma. Ceci a eu pour effet de faire grimper l’action de Johnson & Johnson de 2% après la lecture du verdict.

La responsabilité du laboratoire pharmaceutique

Le juge de district Thad Balkman estime que ; « le marketing trompeur et la promotion des opioïdes des accusés Janssen et Johnson & Johnson ont créé une nuisance au sens de la loi. Il ont de plus compromis la santé et la sécurité de milliers de citoyens en Oklahoma. Plus précisément, les accusés ont provoqué une crise des opioïdes. Elle se manifeste par une augmentation des taux de dépendance, des décès par surdose et du syndrome d’abstinence néonatale». La décision indique que l’entreprise et sa filiale Janssen ont à plusieurs reprises minimisé les risques de dépendance aux opioïdes. Ils ont formé les représentants des ventes à dire aux médecins que le risque était de 2,6% ou moins si les médicaments étaient correctement prescrits. Les médecins prescrivant une grande quantité d’opioïdes étaient considérés comme des «clients clés».

Le jugement de 572 millions de dollars contre Johnson & Johnson couvre une année du plan de l’État visant à lutter contre la crise. Cependant le procureur général a présenté plusieurs témoins qui ont déclaré que cela risquait de prendre plus de 20 ans. L’amende était nettement inférieure aux sanctions demandées par l’Oklahoma ; les investisseurs s’attendaient à une amende allant de 500 millions à 5 milliards de dollars.

Johnson & Johnson une décision imparfaite ?

Michael Ullmann est l’avocat général de Johnson & Johnson. Il a déclaré dans un communiqué que ; « l’État n’a pas réussi à prouver que les produits ou actions de la société aient causé une nuisance publique en Oklahoma. Nous exprimons notre profonde sympathie pour toutes les personnes concernées. Nous travaillons avec nos partenaires pour trouver des moyens d’aider les personnes dans le besoin ». Le laboratoire pharmaceutique était le seul accusé qui restait dans ce procès qui a débuté le 28 mai. Purdue Pharma, fabricant privé d’OxyContin et Teva Pharmaceutical ont conclu un accord avec l’État avant le début du procès. Les deux entreprises n’ont reconnu aucune responsabilité.

La décision de Balkman pourrait avoir de lourdes conséquences alors que d’autres États et communautés tentent de tenir les entreprises responsables de l’épidémie d’opioïdes. Selon le Center for Disease Control and Prevention ; plus de 400 000 personnes sont déjà mortes aux États-Unis entre 1999 et 2017. Les analystes juridiques ont considéré le procès comme un test décisif pour les plaignants des quelque 1 900 affaires en instance contre Purdue Pharma, J & J et d’autres fabricants d’opioïdes. Ces plaintes ont été regroupées et transférées à un juge fédéral du Northern District of Ohio. Certains juristes ont comparé l’énorme litige en matière d’opioïdes à l’accord-cadre sur le tabac conclu dans les années 1990.

 

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Trafic d’or de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine

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ambassadeur zimbabwéen

l’ambassadeur zimbabwéen en Chine accusé d’avoir participé à un réseau de trafiquants d’or dans le pays

Le trafic d’or est l’un des crimes transfrontaliers les plus lucratifs dans le monde, avec des réseaux complexes qui opèrent dans plusieurs pays. Les autorités zimbabwéennes ont récemment mis fin à l’un de ces réseaux de contrebande d’or en arrêtant leur ambassadeur en Chine. Les autorités chinoises ont également saisi plus de 500 kilogrammes d’or illégalement importé en Chine par le biais de ce réseau. Cet événement souligne une fois de plus l’ampleur et la complexité de la contrebande d’or dans le monde.

L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine

Selon les autorités chinoises, le diplomate zimbabwéen, nommé Tawanda Mutasah, a utilisé son statut d’ambassadeur pour faciliter la contrebande d’or en Chine. Les enquêteurs ont découvert que Mutasah et ses associés avaient transporté plus de 500 kilogrammes d’or en Chine depuis le Zimbabwe entre 2018 et 2022. L’or a été revendu sur le marché noir chinois, où les prix sont plus élevés qu’au Zimbabwe.

La contrebande d’or est un problème mondial qui affecte les économies nationales et les communautés locales. Les pays africains sont souvent des cibles pour les trafiquants d’or en raison de la présence de gisements d’or riches et de gouvernements faibles. Les trafiquants utilisent souvent des documents de voyage falsifiés et des méthodes de transport sophistiquées pour faire passer l’or illégalement à travers les frontières.

La lutte contre la contrebande d’or

Les autorités chinoises ont été félicitées pour leur travail dans la lutte contre la contrebande d’or. En 2022, la police chinoise a arrêté 179 personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic d’or, saisi plus de 3 tonnes d’or illégal et saisi plus de 100 millions de yuans (15 millions de dollars) en espèces.

L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine a mis en évidence l’ampleur du problème de la contrebande d’or dans le monde. Les réseaux de contrebande d’or sont complexes et difficiles à démanteler, mais les autorités continuent de travailler dur pour lutter contre ce crime transfrontalier. La coopération internationale et les efforts conjoints de tous les pays concernés sont essentiels pour mettre fin à la contrebande d’or et protéger les économies nationales et les communautés locales.

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États-Unis : 400 kg de fentanyl saisie en une opération

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400 kg de fentanyl

Les autorités fédérales ont récemment saisi plus de 400 kg de fentanyl lors d’une opération anti-contrebande menée aux États-Unis.

Cette opération, qui a duré plusieurs mois, a été menée en collaboration avec les forces de l’ordre de plusieurs pays. Cette saisie de fentanyl est l’une des plus importantes de l’histoire et souligne l’ampleur du problème de la contrebande de drogues.

Une opération de grande envergure

Selon les autorités, cette opération de grande envergure a permis de saisir plus de 900 livres de fentanyl, d’une valeur estimée à plusieurs millions de dollars. Cette drogue était destinée au marché américain, où le fentanyl est responsable d’un grand nombre de décès liés aux overdoses chaque année. Les autorités ont également saisi des armes à feu, des véhicules et des biens immobiliers lors de cette opération.

Le fentanyl est un opioïde synthétique extrêmement puissant qui est 50 à 100 fois plus puissant que la morphine. Il est souvent mélangé à d’autres drogues pour augmenter leur effet, mais cela peut également augmenter considérablement le risque de décès par overdose. Cette saisie de fentanyl est une réponse aux problèmes de santé publique liés à la contrebande de drogues illicites, qui ont un impact important sur les communautés à travers les États-Unis.

Une réponse aux problèmes de santé publique

Selon le procureur général adjoint en charge de la lutte contre la drogue, «cette opération montre que les autorités sont déterminées à poursuivre les trafiquants de drogue qui mettent en danger la vie de millions de personnes aux États-Unis chaque année». Les autorités travaillent également à renforcer les lois contre la contrebande de drogues illicites et à sensibiliser le public aux dangers de ces drogues.

La saisie de plus de 400 kg de fentanyl lors de cette opération anti-contrebande est un exemple de la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue et les problèmes de santé publique qui en découlent. Cette opération est une réponse importante aux défis posés par la contrebande et souligne l’importance de la collaboration entre les forces de l’ordre de différents pays pour mettre fin à ce fléau.

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Canada: Des sacs de drogue sur les pigeons

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sacs de drogue

Utilisation de sacs de drogue sur les pigeons dans les prisons de Colombie-Britannique, au Canada

Les autorités pénitentiaires de la Colombie-Britannique ont récemment signalé une nouvelle tentative d’introduction de drogue dans la prison de Matsqui, cette fois à l’aide d’un pigeon. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, Liliana Vargas, «les trafiquants de drogue utilisent toutes les méthodes possibles pour faire entrer de la drogue en prison, y compris l’utilisation d’animaux».

Deuxième tentative d’utilisation de pigeons

Les pigeons entraînés à transporter des sacs de drogue constituent une nouvelle méthode. Cette deuxième tentative souligne les défis auxquels sont confrontées les autorités pénitentiaires pour empêcher le trafic de drogue dans les établissements pénitentiaires.

Les autorités ont souligné que la première tentative d’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans la prison de Matsqui avait eu lieu en 2019 et avait été découverte grâce à la vigilance du personnel. Les pigeons avaient été entraînés à transporter des sacs de drogue dans la prison. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, cette méthode d’introduction de drogue en prison est de plus en plus courante dans le monde entier.

Collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre

La police de la Colombie-Britannique enquête actuellement sur cette affaire et travaille en collaboration avec les autorités pénitentiaires pour renforcer la sécurité à la prison de Matsqui. Selon l’inspecteur Jeff Scott de la Gendarmerie royale du Canada, «nous prenons cette affaire très au sérieux et nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités pénitentiaires pour identifier les responsables». Les autorités ont également appelé le public à signaler toute activité suspecte près de la prison.

L’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans les prisons de la Colombie-Britannique est un défi pour les autorités pénitentiaires qui doivent être vigilantes et continuer de travailler ensemble pour renforcer la sécurité dans les prisons et prévenir l’introduction de substances illicites. Comme l’a souligné Liliana Vargas, «la collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre est essentielle pour lutter contre l’introduction de drogue en prison».

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