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Royaume-Uni : 39 corps et un camion

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Les 39 corps ont été retrouvés dans un conteneur maritime à l’arrière d’un camion le 24 Octobre, des arrestations ont été effectuées

La police britannique a arrêté un homme à l’aéroport de Stansted vendredi dans le cadre d’une enquête sur la mort de 39 personnes. Ces dernières ont été découvertes dans un conteneur de transport dans le sud est de l’Angleterre.

Le mystère de la nationalité des victimes

Les autorités britanniques ont déclaré jeudi qu’elles pensaient que les défunts étaient des ressortissants chinois. L’ambassade de Chine au Royaume-Uni n’a pas encore vérifié ces informations. Cependant plusieurs familles vietnamiennes ont dit craindre que leurs proches disparus qui tentaient d’émigrer soient morts dans le conteneur. L’ambassade du Vietnam a déjà contacté la police d’Essex pour lui demander des informations sur l’identification des victimes. L’ambassade a aussi communiqué des informations émanant de ces familles à la British Crime Agency. Une famille a déclaré à la BBC qu’elle n’avait pas eu de nouvelles de sa fille depuis mardi, quand elle leur a envoyé un texto lui disant qu’elle ne pouvait plus respirer.

Le chef de police adjoint, Pippa Mills, a déclaré que la police ne commenterait pas les spéculations sur la nationalité des défunts ; « Je ne m’attarderai plus sur aucun détail tant que les procédures d’identification formelles approuvées par le médecin légiste n’auront pas eu lieu. » Selon les autorités, huit des victimes étaient des femmes, dont une adolescente et 31 des hommes. Les autorités ont également annoncé que les premiers examens post-mortem des corps commenceraient vendredi. Les ambulances ont commencé à déplacer les victimes depuis le port d’Essex vers des morgue dès jeudi.

Plusieurs personnes interpellées

Vendredi a eu lieu la troisième arrestation en lien avec l’affaire. Un peu plus tôt, les autorités avaient arrêté un homme et une femme de 38 ans à Warrington ; une ville de l’ouest de Manchester. La police d’Essex a découvert le conteneur mercredi matin dans un parc industriel situé à l’est de Londres. Le chauffeur du camion, un homme de 25 ans originaire d’Irlande du Nord, est toujours en garde à vue. Jeudi, la police d’Essex a publié plus de détails sur l’entrée du camion au Royaume-Uni ; le camion et le conteneur sont entrés dans le pays à des moments différents. Selon la police, le camion est arrivé d’Irlande au pays de Galles dimanche. Dans le même temps, le conteneur arrivait du port belge de Zeebrugge au port d’Essex sur la Tamise, peu après minuit mercredi matin.

La police a également confirmé que trois propriétés situées dans le comté d’Armagh, en Irlande, avaient été fouillées dans le cadre de leur enquête. Le chef de la police d’Essex, BJ Harrington, a publié une déclaration jeudi. Il affirme que l’enquête est l’une des plus importantes de l’histoire de la région. Il a également exprimé sa sympathie pour les familles des victimes. Le Royaume-Uni est une destination courante pour les migrants et des incidents tragiques similaires se sont produits dans le passé. En 2000, les corps de 58 ressortissants chinois ont été retrouvés étouffés dans un conteneur du port anglais de Douvres. Le conducteur du camion immatriculé aux Pays-Bas a été condamné à 14 ans de prison.

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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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La lutte contre la criminalité transfrontalière

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criminalité transfrontalière

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

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