Connect with us

Articles

En Ohio, déconstruire les idées reçues pour lutter contre la traite

le

Les clichés véhiculés sur les filles et femmes victimes de trafic sexuel nuisent à leur bon accompagnement judiciaire

Les avocats d’un groupe de travail de Youngstown, dans le l’Ohio se sont penchés sur le sujet. Ils réclament un changement de paradigme dans le système de justice pénale et dans la perception qu’a le public de ces victimes.

Lutter contre les idées reçues

Les mythes sur la traite des êtres humains doivent être dissipés. Ceci pourrait aider à fournir les ressources nécessaires à la réhabilitation des personnes concernées. Les services de police pourraient aussi se concentrer sur la perturbation des réseaux de traite. Enfin les jeunes pris au piège des réseaux de trafic pourraient trouver de l’aide et une nouvelle vie. Patty Amendolea est assistante judiciaire auprès des services de protection de l’enfance du comté de Mahoning. Selon elle, l’un des plus grands mythes sur le trafic d’êtres humains dans la région est que c’est un problème lié à la position de Mahoning Valley dans le système routier américain. En réalité, la plupart des victimes de trafic d’êtres humains proviennent de la région dans laquelle elles sont victimes de la traite.

Selon Mahoning ; «La plupart de ces filles sont nées dans le comté de Mahoning, elles sont victimes de la traite dans le comté de Mahoning. Les trafiquants  et les clients sont également originaires du comté de Mahoning». Il en va de même pour les filles victimes de la traite dans le comté de Trumbull, a déclaré Mike Altiere, un enquêteur de la ville de Warren. Afin de dissiper ces fausses conceptions, un séminaire sur la traite des êtres humains a eu lieu mardi dans le bâtiment des services pour enfants. Bill Cranston, l’adjoint du shérif du comté de Mahoning y participait.

Changer la perception des instances judiciaires

L’un des changements le plus difficile concerne la manière dont les victimes sont perçues par la justice. Bien souvent, les victimes de la traite des êtres humains ne se rendent même pas compte qu’elles sont des victimes. Elles sont généralement contraintes à la prostitution à un âge précoce. Ces dernières ont subi des années de sévices sexuels et sont obligées à continuer parce qu’elles ont été manipulées d’une manière ou d’une autre.  « Elles en viennent à penser que c’est normal », a déclaré Bill Cranston.

Mike Altiere a déclaré que contraindre ou solliciter la prostitution devrait être un crime, pas un délit. Pour Bill Cranston, la région a également besoin de la police, des juges et des procureurs. Ceux-ci doivent établir si les personnes qui se présentent devant eux sont des victimes de la traite. Si ces personnes sont prises en charge par de la thérapie des traumatismes et d’autres efforts de rééducation, notamment le traitement de la toxicomanie, les programmes de placement et l’aide au logement, ils ont une chance de sortir de la rue et du cycle d’abus.

Aider les personnes vulnérables

Certains des plus vulnérables à la traite à des fins sexuelles sont les enfants placés en foyer d’accueil, a déclaré Patty Amendolea. Les enfants dans ce système sont les plus susceptibles d’avoir subi un traumatisme émotionnel et physique. S’ils vivent dans un foyer de groupe, ils ne sont pas enfermés, ils peuvent sortir. Selon Amendolea ; «Ils s’enfuient et sont vulnérables à ceux qui cherchent à les exploiter. Ensuite, ils échangent des relations sexuelles pour satisfaire leurs besoins essentiels ; ils doivent dormir quelque part, ce qui en fait une relation sexuelle de survie. S’ils ont besoin d’un endroit où dormir ou de quoi manger, mais n’ont rien d’autre à donner ; c’est tout ce qu’ils ont à échanger. Ils rencontrent finalement un proxénète et entrent dans le monde de la prostitution contrôlée.»

Une femme rescapée d’un réseau de trafiquants locaux devait voir 20 à 30 hommes par jour dans un hôtel du comté de Trumbull. Après avoir été arrêtée par la police, elle a été placée dans un foyer pour victimes de la traite. Elle y a obtenu l’équivalent d’un certificat pour un programme de formation professionnelle, puis a trouvé son propre appartement. La région a besoin de plus de foyers et de programmes communautaires pour soigner les femmes. Il y a aussi grand besoin d’une réponse plus rapide du système judiciaire afin que le délai entre les audiences n’entraîne pas une rechute dans la vie qu’ils tentent de quitter. Il peut être difficile d’obtenir des condamnations contre des trafiquants d’êtres humains ; les victimes sont souvent réticentes à témoigner contre des proxénètes qui pourraient les tuer.

Lire la suite

Articles

Armes états-uniennes chez les pays des Caraïbes

le

pays des Caraïbes

Les pays des Caraïbes cherchent à réduire les taux de meurtre grâce à une coopération renforcée avec les États-Unis

Les pays des Caraïbes sont confrontés à une augmentation de la violence armée, qui est alimentée en grande partie par le trafic d’armes à feu en provenance des États-Unis. Ces gouvernements locaux ont donc décidé de renforcer leur coopération avec les autorités américaines pour lutter contre ce fléau et réduire les taux de meurtre dans la région.

Des mesures visant à renforcer la coopération régionale

Les gouvernements locaux ont pris des mesures pour renforcer leur coopération avec les États-Unis et d’autres pays voisins afin de lutter contre le trafic d’armes à feu. Ils ont également investi dans des initiatives pour surveiller les points d’entrée des armes à feu dans la région. Cette coopération renforcée est considérée comme essentielle pour réduire les taux de meurtre dans la région.

Les efforts des gouvernements locaux pour réduire la violence armée ont porté leurs fruits. Les taux de meurtre ont diminué dans certains pays de la région, grâce à une coopération renforcée avec les États-Unis et à des initiatives pour promouvoir la sécurité publique. Ces gouvernements locaux continuent de travailler pour réduire encore plus les taux de meurtre et améliorer la sécurité de la région.

Des progrès notables dans la lutte contre la violence armée

Les pays des Caraïbes ont pris des mesures pour lutter contre le trafic d’armes à feu en provenance des États-Unis et réduire les taux de meurtre dans la région. Les progrès notables réalisés montrent que la coopération régionale et les initiatives de sécurité publique peuvent faire une différence dans la lutte contre la violence armée.

Malgré ces progrès, le trafic d’armes à feu reste un défi majeur pour la région des Caraïbes. Les gangs continuent de se procurer des armes à feu illégalement, ce qui alimente la violence et les homicides dans la région. Les gouvernements locaux sont conscients que la lutte contre le trafic d’armes à feu est un processus continu et doivent continuer à travailler avec les autorités américaines et les organisations internationales pour empêcher la circulation illégale des armes à feu. En travaillant ensemble, les pays des Caraïbes peuvent espérer réduire encore plus le nombre de meurtres et améliorer la sécurité de la région.

Lire la suite

Articles

Canada : le danger des « Ghost Guns »

le

Ghost Guns

La police de Winnipeg mène une enquête sur les « Ghost Guns » et a lancé des enauêtes pour retrouver les coupables

La police de Winnipeg mène actuellement une enquête sur les armes à feu fabriquées artisanalement, également connues sous le nom de « Ghost Guns » . Des poursuites ont déjà été lancé contre un suspect. Cette annonce intervient après une augmentation préoccupante de l’utilisation de ces armes illégales dans la ville.

Un pas important vers la résolution du problème

Les « Ghost Guns » sont des armes à feu qui sont fabriquées artisanalement en utilisant des pièces pouvant être achetées en ligne. Ces armes ne sont pas enregistrées et ne peuvent pas être tracées, ce qui les rend très attractives pour les criminels. Selon la police de Winnipeg, l’enquête a débuté en octobre dernier après la saisie d’un « Ghost Gun » dans le cadre d’une perquisition. Après une enquête approfondie, les enquêteurs ont déposé des accusations criminelles contre un homme de 26 ans pour possession d’une arme à feu non enregistrée et possession d’une arme à feu prohibée.

Le chef de la police de Winnipeg, Danny Smyth, a déclaré que cette enquête était un exemple de l’engagement de la police à lutter contre les armes à feu illégales dans la ville. « Nous savons que ces armes sont utilisées dans des crimes violents à Winnipeg, et nous sommes déterminés à les retirer de la rue », a-t-il déclaré.

Réduire l’utilisation des « Ghost Guns »

La police de Winnipeg a également travaillé en étroite collaboration avec d’autres forces de l’ordre à travers le pays pour lutter contre l’utilisation des « Ghost Guns ». En novembre dernier, la police de Toronto a mené une opération majeure contre les armes à feu illégales, au cours de laquelle plus de 80 « Ghost Guns » ont été saisis. Le gouvernement fédéral a également pris des mesures pour lutter contre l’utilisation de ces armes. En décembre dernier, le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, a annoncé un projet de loi visant à renforcer la réglementation des armes à feu et à interdire la vente de pièces détachées d’armes à feu.

L’enquête en cours de la police de Winnipeg sur les « Ghost Guns » montre l’engagement des forces de l’ordre à lutter contre l’utilisation de ces armes illégales dans la ville. En travaillant en étroite collaboration avec d’autres forces de l’ordre à travers le pays et en soutenant les efforts du gouvernement fédéral pour renforcer la réglementation des armes à feu, la police de Winnipeg espère réduire le nombre de crimes violents liés aux armes à feu dans la ville.

Lire la suite

Articles

Les procureurs du Manitoba et la lutte contre les armes

le

lutte contre les armes

Les procureurs du Manitoba intensifient leur lutte contre les armes illégales en lien avec le crime organisé dans la province canadienne

Insécurité au Manitoba

Les procureurs du Manitoba ont récemment annoncé une initiative visant à intensifier leur lutte contre les armes à feu illégales en lien avec le crime organisé. Cette annonce intervient après une augmentation préoccupante des crimes liés aux armes à feu dans la province. Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le nombre d’infractions liées aux armes à feu au Manitoba a augmenté de 16 % en 2020, par rapport à l’année précédente. Environ 70 % de ces infractions étaient liées à des armes à feu illégales, souvent en lien avec le crime organisé.

Face à cette situation, les procureurs du Manitoba ont décidé de renforcer leur collaboration avec les forces de l’ordre pour enquêter sur les réseaux de trafic d’armes et poursuivre les criminels qui s’en servent. Ils ont également annoncé leur intention d’utiliser toutes les ressources juridiques à leur disposition pour punir les contrevenants. Le procureur en chef du Manitoba, Cliff Cullen, a déclaré que cette initiative était nécessaire pour protéger les communautés locales contre la violence armée. «Les armes à feu illégales ont un impact dévastateur sur la sécurité des Manitobains», a-t-il déclaré. «Nous avons l’obligation de poursuivre les criminels qui les utilisent et de les tenir responsables de leurs actes.

Lutte contre les armes

Cette initiative fait partie d’un effort plus large du gouvernement du Manitoba pour lutter contre la violence armée. En novembre dernier, le gouvernement a annoncé un investissement de 10 millions de dollars pour améliorer la sécurité publique et aider les communautés à prévenir la violence.

Le ministre de la Justice, Cameron Friesen, a déclaré que cet investissement aiderait à renforcer les capacités des forces de l’ordre pour lutter contre la violence armée et soutenir les initiatives communautaires de prévention. “Nous ne tolérons pas la violence armée dans notre province”, a-t-il déclaré. “Nous prenons des mesures concrètes pour protéger nos communautés et nous continuerons de travailler avec nos partenaires pour trouver des solutions durables à ce problème.”

En conclusion, cette initiative des procureurs du Manitoba montre l’engagement des autorités locales à lutter contre la violence armée dans la province. En renforçant leur collaboration avec les forces de l’ordre et en utilisant toutes les ressources juridiques à leur disposition, les procureurs espèrent réduire le nombre de crimes liés aux armes à feu et protéger les communautés locales contre cette menace croissante.

Lire la suite

Trending