Kansas City et un groupe de promotion de la sécurité envers les armes à feu portent plainte contre divers commerces et individus accusés de trafic d’armes
Il semble que ces individus faisaient semblant d’ignorer que les armes étaient vendues illégalement. Le groupe portant plainte de concert avec la ville s’appelle « Fond de Soutien, Tous pour la Sécurité envers les Armes à feu ». Ce groupe national est le premier à porter plainte contre l’industrie des armes en plus de 10 ans. Selon la plainte, ce trafic d’armes à généré de graves problèmes à Kansas City ; cette ville est une de celles où le taux d’homicide est le plus haut du pays.
Une des villes les plus dangereuses du pays
Le maire Quenton Lucas a déclaré que les armes à feu illégales ont contribué à une augmentation du nombre de morts et de crimes. Ceci a sans surprise renforcé le sentiment d’insécurité des habitants. En 2019 la ville avait recensé 148 homicides, une augmentation nette depuis les 82 meurtres de 2014. Entre juin 2018 et mai 2019 le nombre d’homicide était de 29,66 pour 100 000 habitants. Ce taux est plus élevé que Chicago ou Washington D.C. En Décembre dernier le Département de la Justice a annoncé que les forces de l’ordre concentreraient leurs efforts sur sept villes dont Kansas City.
Le procès actuel vise un groupe ayant trafiqué au moins 77 armes à feu entre 2013 et 2018. De nombreuses armes ont été vendus à des repris de justice et ont été retrouvé sur des scènes de crime par la suite. Certaines sont d’ailleurs toujours dans la nature. Un ancien pompier, James Samuels, est désigné comme le chef de ce groupe. L’accusation pointe aussi le rôle du fabricant d’arme du Nevada Jimenez Arms. Plusieurs vendeurs d’armes locaux et individus ont cédé leurs armes à Samuels sans s’assurer de la légalité de la vente. Les entreprises ont sciemment ignoré qu’elles vendaient illégalement des armes.
Une faille dans la loi
Selon l’avocate du groupe plaignant, Alla Lefkowitz ; « Un trafiquant d’arme ne peut pas opérer seul. Il a besoin de fournisseurs et d’acheteurs de paille ». Selon elles nombre de plaintes similaires n’ont pu aboutir car une loi empêche les vendeurs et fabricants d’armes d’êtres tenus pour responsable si un crime est commis avec leur produit. Il existe cependant une exception faite pour ceux qui violent sciemment la loi au moment de la vente comme c’est le cas aujourd’hui.
Samuels est accusé depuis octobre 2018 d’avoir vendu de nombreuses armes à feu à d’anciens criminels. Il compte plaider non-coupable. Par ailleurs les parents de Alvino Dwight Crawford, tué en 2016, portent également plainte contre Samuels. Ils affirment qu’une des 77 armes vendues est celle qui a tué leur fils. Il est également demandé aux vendeurs d’armes de tenter de récupérer les armes illégales qui seraient encore en circulation. La ville demande aussi que soient remboursés les coûts des services d’urgences, de police et les coûts légaux généré par leur activité illégale.
Réseaux sociaux