Connect with us

Articles

Chine : Emprisonnement des trafiquants de pangolins

le

trafiquants de pangolins

Un gang de trafiquants de pangolins chinois a été emprisonné pour avoir accumulé des écailles d’une valeur de 17,6 millions de dollars

Les trafiquants de pangolins ont reçu jusqu’à 14 années de prison et de lourdes amendes. Cette affaire est une des plus importantes de son genre. La cargaison d’écailles de pangolin pesait plus de 23 tonnes. Ceci signifie qu’environ 50 000 pangolins ont été tué pour obtenir ces écailles. Le jugement a été rendu récemment dans un tribunal de l’est de la Chine.

Une véritable hécatombe de pangolins

Les trafiquants Yao et Wang ont donc été condamné à 14 et 13 années de prisons et à 618 000 dollars d’amende. Ces deux personnes semblent être les dirigeants du gang. A leurs côtés 15 autres personnes ont reçu des peines allant de 15 mois à 12 ans. Il semble que Yao et Wang aient commencé leur trafic en 2018. Un de leur associé se chargeait de faire sortir les écailles du Nigeria pour qu’elles soient revendues en Chine. Leur trafic n’a pas duré car les individus ont été arrêtés en octobre de l’année suivante. La police de Wenzhou avait alors découvert la cargaison de 23 tonnes d’écailles.

On sait que trois des huit espèces de pangolins qu’on trouve en Asie et en Afrique sont considérées comme en danger critique d’extinction. Le pangolin chinois est d’ailleurs l’une de ces trois espèces. Cet animal a le triste record d’être le plus trafiqué au monde. Ses écailles ne sont composés que de kératine, la même matière que nos ongles. Pourtant ces écailles et le fœtus de l’animal sont un ingrédient important de la médecine chinoise traditionnelle.

La fin des trafiquants de pangolins ?

Face à ce problème la police chinoise a redoublé d’efforts ces dernières années. La chasse au pangolin a finalement été interdite en 2007 et l’importation de cet animal ou de ses sous-produits a été prohibée en 2018. Malheureusement les trafiquants de pangolins n’ont pas disparus. Près de 123 tonnes d’écailles ont été saisies rien qu’en 2019. Suite à l’épidémie de coronavirus le gouvernement chinois a néanmoins passé une mesure d’urgence pour interdire la consommation et le commerce de tout animal sauvage. En juin dernier le gouvernement a spécifiquement interdit l’utilisation du pangolin en médecine traditionnelle ; ceci a été salué par les groupes de protection des animaux.

Les pangolins sont désormais protégés au même niveau que les pandas et les tigres par l’administration. Ceci signifie notamment que la peine maximale de prison pour avoir chassé ou vendu des pangolins passe à 10 ans de détention. Malheureusement ceci ne va pas résoudre tous les problèmes car il existe des failles dans la loi et dans les pratiques policières. Certains produits contenants du pangolin sont par exemple toujours légaux. Aussi un trafiquant découvert avec moins de huit écailles ne sera pas traité sévèrement par la Loi. Il existe donc encore une large marge de manœuvre pour améliorer la protection de ces petits animaux.

Lire la suite

Articles

Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

le

Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

Lire la suite

Articles

Un camionneur et des valises de cocaïne

le

valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

Lire la suite

Articles

La lutte contre la criminalité transfrontalière

le

criminalité transfrontalière

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

Lire la suite

Trending