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Australie : Crime organisé et transformation du poisson

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transformation du poisson

Une usine de transformation du poisson au large des côtes australiennes pourrait servir de couvertures à des trafics en tous genre

Cette usine de transformation du poisson est une installation chinoise qui coûterait près de 200 millions de dollars. L’objectif serait de l’installer sur l’île de Daru, dans le détroit de Torres, sur le territoire de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les experts de la sécurité s’inquiètent des potentialités que cette installation fournirait au crime organisé ; trafic de drogues, d’armes ou d’êtres humains notamment. L’île est en effet dangereusement proche du territoire australien.

Transformation du poisson dans le Détroit de Torres

L’île papouasienne de Daru se situe à 50 km de l’île australienne de Saibai, dans le Détroit de Torres. Le Dr John Coyne est le responsable de la gestion policière stratégique et des forces de l’ordre à l’Institut de Politique Stratégique Australien. Selon lui ; « Les entrepreneurs criminels regardent cette situation et se disent ; OK, ceci est une opportunité ». En effet selon Coyne l’augmentation du trafic maritime à lui seul est un risque. Un simple bateau de pêche légal basé à Daru pourrait très facilement livrer d’importantes cargaison de drogues sur les côtes australiennes.

John Coyne n’est pas le seul à s’inquiéter de cette éventualité. Le Dr Henry Ivarature, conférencier à l’Université Australienne de Sécurité du Pacifique et citoyen papouasien partage ses crainte. Il ajoute aussi que le risque pourrait s’étendre bien au-delà du détroit de Torres. Selon lui la frontière entre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Indonésie serait aussi concernée. Cette zone pourrait devenir un triangle de la drogue entre les trois pays. Ces craintes se heurtent aux ambitions de développement locales. Les autorités australiennes se satisferaient d’un statu quo, mais les papouasiens bénéficieraient grandement de cette opportunité.

Les pratiques chinoises en question

Il est de notoriété commune qu’une entreprise hong-kongaise a envoyé une demande au gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il semblerait que la construction d’une véritable ville de plusieurs milliards de dollars soit en projet sur Daru. Le gouvernement papouasien affirme pour l’instant que la proposition n’est pas officiellement à l’étude. Ceci risquerait de mettre à mal le traité du Détroit de Torres de 1985 qui permet au papouasiens de pêcher dans les eaux australiennes et de se rendre sur leurs îles sans passeport ni visa. Cette crainte de l’augmentation des trafics n’est pas dénué de fondement.

En effet selon Dyhia Belhabib, l’enquêteur de l’usine de transformation de poisson pour Ecotrust Canada : l’utilisation de bateaux de pêche dans le trafic de drogue à augmenté de 15 % depuis huit ans. Par ailleurs des tentatives de trafic ont déjà été déjouées entre Daru et l’Australie. La dernière remonte à 2019 ; 90 millions de dollars de cocaïne avaient été saisi. Ajoutons que l’industrie de la pêche est elle-même souvent un haut lieu du trafic d’êtres humains, notamment en Asie. Un autre problème est celui de la surpêche. Les bateaux chinois sont connus pour leur pratiques de pêches illégales dans de nombreux pays ; Argentine, Indonésie, Colombie, Équateur. On peut donc comprendre les réticences australiennes à la proposition de cette usine de transformation de poisson.

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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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La lutte contre la criminalité transfrontalière

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La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

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