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Pakistan : Les routes du blanchiment d’argent

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blanchiment d'argent

La création de fausses factures et le blanchiment d’argent demeurent un problème au Pakistan malgré des améliorations notables

Cette pratique de blanchiment d’argent implique de délibérément mentir sur la valeur d’une transaction commerciale ou sur sur la facture soumise aux douanes. De cette façon les criminels peuvent blanchir leur argent par le commerce. Selon le groupe Intégrité Financière Internationale, les fausses factures seraient l’outil principal utilisé dans les flux financiers illégaux. Le Pakistan possède actuellement peu d’outils de lutte contre ce problème.

Une situation en amélioration

Le pays peine à atteindre les critères édictés par le Groupe d’Action Financière International (GAFI). De nombreuses mesures ont pourtant été prises pour éliminer le blanchiment d’argent. Ainsi l’importation de voitures d’occasion était auparavant un des problème principaux. Cette technique servait aux importateurs à faire entrer de l’argent illégalement dans le pays. Le gouvernement a fini par agir sous la pression des membres du GAFI. Désormais une voiture d’occasion ne peut être importée que si le paiement et les taxes sont effectués depuis le compte du pakistanais expatrié qui est censé importer la voiture.

Par ailleurs seul la famille peut désormais recevoir de l’argent depuis l’étranger et un montant maximum a été fixé. Ces deux méthodes de blanchiment d’argent ayant été stoppées ceci a arrêté les criminels les plus visibles, mais n’a pas éliminé le problème. Le gouvernement n’a pour l’instant pas réussi à stopper les deux autres méthodes restantes ; les fausses factures et la contrebande. L’industrie pakistanaise souffre beaucoup de ces deux problèmes.

Blanchiment d’argent et corruption

La sous-facturation ou la sur-facturation manipulent le prix, la quantité ou la qualité d’un bien ou d’un service sur une facture. En faisant cela les criminels peuvent transférer de larges sommes d’argent à travers les frontières. Même les importateurs soi-disant respectables se livrent à cette pratique. Un grand nombre d’entre eux s’en servent pour éviter les taxes et la douane en sous évaluant leur marchandise. Cette pratique est aussi utilisé à l’exportation car le Pakistan fourni des encouragement financier. La Banque d’État du Pakistan a réduit la quantité d’argent qu’une personne ou une entreprise peut faire sortir du pays. Malheureusement ce contrôle est contourné par ces pratiques d’exportation surévaluées.

Pour éviter les contrôles plus stricts des pays les plus développés les importateurs font d’abord passer leur marchandise par d’autres États comme l’Île Maurice ou Dubaï. Les marchandises sont alors refacturées à un prix bien plus élevé avant leur importation finale au Pakistan. Le produit de cette sur-facturation est alors dirigé vers le compte bancaire offshore de l’importateur. Il serait pourtant possible de faire cesser ces pratiques grâce à la technologie. Actuellement les douanes pakistanaises utilisent cette méthode pour les matériaux bruts. Au lieu de se fier au prix indiqué sur la facture, ils vérifient le cours du produit directement sur internet. Il suffirait d’étendre cette pratique, mais les douanes choisissent de ne pas le faire pour les produits fini. Le problème dans cette situation serait celui de la corruption et non seulement d’une mauvaise pratique.

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Trafic d’or de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine

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ambassadeur zimbabwéen

l’ambassadeur zimbabwéen en Chine accusé d’avoir participé à un réseau de trafiquants d’or dans le pays

Le trafic d’or est l’un des crimes transfrontaliers les plus lucratifs dans le monde, avec des réseaux complexes qui opèrent dans plusieurs pays. Les autorités zimbabwéennes ont récemment mis fin à l’un de ces réseaux de contrebande d’or en arrêtant leur ambassadeur en Chine. Les autorités chinoises ont également saisi plus de 500 kilogrammes d’or illégalement importé en Chine par le biais de ce réseau. Cet événement souligne une fois de plus l’ampleur et la complexité de la contrebande d’or dans le monde.

L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine

Selon les autorités chinoises, le diplomate zimbabwéen, nommé Tawanda Mutasah, a utilisé son statut d’ambassadeur pour faciliter la contrebande d’or en Chine. Les enquêteurs ont découvert que Mutasah et ses associés avaient transporté plus de 500 kilogrammes d’or en Chine depuis le Zimbabwe entre 2018 et 2022. L’or a été revendu sur le marché noir chinois, où les prix sont plus élevés qu’au Zimbabwe.

La contrebande d’or est un problème mondial qui affecte les économies nationales et les communautés locales. Les pays africains sont souvent des cibles pour les trafiquants d’or en raison de la présence de gisements d’or riches et de gouvernements faibles. Les trafiquants utilisent souvent des documents de voyage falsifiés et des méthodes de transport sophistiquées pour faire passer l’or illégalement à travers les frontières.

La lutte contre la contrebande d’or

Les autorités chinoises ont été félicitées pour leur travail dans la lutte contre la contrebande d’or. En 2022, la police chinoise a arrêté 179 personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic d’or, saisi plus de 3 tonnes d’or illégal et saisi plus de 100 millions de yuans (15 millions de dollars) en espèces.

L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine a mis en évidence l’ampleur du problème de la contrebande d’or dans le monde. Les réseaux de contrebande d’or sont complexes et difficiles à démanteler, mais les autorités continuent de travailler dur pour lutter contre ce crime transfrontalier. La coopération internationale et les efforts conjoints de tous les pays concernés sont essentiels pour mettre fin à la contrebande d’or et protéger les économies nationales et les communautés locales.

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États-Unis : 400 kg de fentanyl saisie en une opération

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400 kg de fentanyl

Les autorités fédérales ont récemment saisi plus de 400 kg de fentanyl lors d’une opération anti-contrebande menée aux États-Unis.

Cette opération, qui a duré plusieurs mois, a été menée en collaboration avec les forces de l’ordre de plusieurs pays. Cette saisie de fentanyl est l’une des plus importantes de l’histoire et souligne l’ampleur du problème de la contrebande de drogues.

Une opération de grande envergure

Selon les autorités, cette opération de grande envergure a permis de saisir plus de 900 livres de fentanyl, d’une valeur estimée à plusieurs millions de dollars. Cette drogue était destinée au marché américain, où le fentanyl est responsable d’un grand nombre de décès liés aux overdoses chaque année. Les autorités ont également saisi des armes à feu, des véhicules et des biens immobiliers lors de cette opération.

Le fentanyl est un opioïde synthétique extrêmement puissant qui est 50 à 100 fois plus puissant que la morphine. Il est souvent mélangé à d’autres drogues pour augmenter leur effet, mais cela peut également augmenter considérablement le risque de décès par overdose. Cette saisie de fentanyl est une réponse aux problèmes de santé publique liés à la contrebande de drogues illicites, qui ont un impact important sur les communautés à travers les États-Unis.

Une réponse aux problèmes de santé publique

Selon le procureur général adjoint en charge de la lutte contre la drogue, «cette opération montre que les autorités sont déterminées à poursuivre les trafiquants de drogue qui mettent en danger la vie de millions de personnes aux États-Unis chaque année». Les autorités travaillent également à renforcer les lois contre la contrebande de drogues illicites et à sensibiliser le public aux dangers de ces drogues.

La saisie de plus de 400 kg de fentanyl lors de cette opération anti-contrebande est un exemple de la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue et les problèmes de santé publique qui en découlent. Cette opération est une réponse importante aux défis posés par la contrebande et souligne l’importance de la collaboration entre les forces de l’ordre de différents pays pour mettre fin à ce fléau.

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Canada: Des sacs de drogue sur les pigeons

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Utilisation de sacs de drogue sur les pigeons dans les prisons de Colombie-Britannique, au Canada

Les autorités pénitentiaires de la Colombie-Britannique ont récemment signalé une nouvelle tentative d’introduction de drogue dans la prison de Matsqui, cette fois à l’aide d’un pigeon. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, Liliana Vargas, «les trafiquants de drogue utilisent toutes les méthodes possibles pour faire entrer de la drogue en prison, y compris l’utilisation d’animaux».

Deuxième tentative d’utilisation de pigeons

Les pigeons entraînés à transporter des sacs de drogue constituent une nouvelle méthode. Cette deuxième tentative souligne les défis auxquels sont confrontées les autorités pénitentiaires pour empêcher le trafic de drogue dans les établissements pénitentiaires.

Les autorités ont souligné que la première tentative d’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans la prison de Matsqui avait eu lieu en 2019 et avait été découverte grâce à la vigilance du personnel. Les pigeons avaient été entraînés à transporter des sacs de drogue dans la prison. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, cette méthode d’introduction de drogue en prison est de plus en plus courante dans le monde entier.

Collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre

La police de la Colombie-Britannique enquête actuellement sur cette affaire et travaille en collaboration avec les autorités pénitentiaires pour renforcer la sécurité à la prison de Matsqui. Selon l’inspecteur Jeff Scott de la Gendarmerie royale du Canada, «nous prenons cette affaire très au sérieux et nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités pénitentiaires pour identifier les responsables». Les autorités ont également appelé le public à signaler toute activité suspecte près de la prison.

L’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans les prisons de la Colombie-Britannique est un défi pour les autorités pénitentiaires qui doivent être vigilantes et continuer de travailler ensemble pour renforcer la sécurité dans les prisons et prévenir l’introduction de substances illicites. Comme l’a souligné Liliana Vargas, «la collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre est essentielle pour lutter contre l’introduction de drogue en prison».

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