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Djibouti : Les femmes et le trafic de Khat

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trafic de Khat

Les femmes ont un rôle majeur dans le trafic de Khat et leur place dans la société à été renforcée par la pandémie

Le trafic de Khat a une place importante dans l’économie de Djibouti. On estime que près de 15 tonnes de Khat sont importées chaque jour. Le commerce de cette plante dont les feuilles contiennent de l’amphétamine représente environ 5 % du PIB du pays. Loin de freiner ce commerce la crise du coronavirus a vu une augmentation du trafic de Khat dans ce petit pays d’à peine un million d’habitant. De façon assez inhabituelle ce commerce illégal est largement géré par les femmes.

L’importance du trafic de Khat

Récemment le petit pays a réussi à développer un des port les plus moderne de la région. Son voisin éthiopien n’ayant pas accès à la mer est dépendant des importations et exportations de Djibouti pour ses 110 millions d’habitants. Le commerce a cependant ralenti considérablement depuis le début de la pandémie. Selon la Banque Africaine pour le Développement le taux de chômage était déjà de 40 % avant l’arrivée du Covid-19. Cette période difficile a inversé une partie des rôles traditionnels. Les hommes ont en effet du mal à trouver du travail et de nombreux foyer ne reposent que sur le trafic de Khat des femmes.

Ces dernières gagnent bien mieux leur vie et ceci remonte même souvent à avant la crise du covid. A l’origine ce commerce était sensé apporter un petit plus aux revenus du foyer et forme aujourd’hui l’essentiel de leurs revenus. Ceci est renforcé par le fait que l’économie du Khat n’a pas été impactée par la crise. Les prix et la consommation de la plante n’ont fait qu’augmenter. Même au cours des guerres civiles au Yémen ou en Somalie les approvisionnement arrivaient à l’heure dans le pays. Il est en effet essentiel que les feuilles arrivent rapidement à leur consommateur ; ces feuilles vertes perdent en effet leurs propriétés environ 24h après leur récolte.

Une zone grise

Cet aspect hautement périssable du trafic de Khat rend les choses compliquées. Autour de midi les consommateurs de Khat comment généralement à s’agiter si les cargaisons prennent du retard. La plante arrive généralement par camion dans le centre de la ville. Les feuilles sont alors déchargées puis réparties dans différentes voitures. Une partie de la cargaison est conduite au port et chargée sur des bateaux rapides à destination des villes du nord. Le reste est conduit dans différents quartiers de la capitale. Le trafic du Khat est en réalité dans une zone grise en terme de légalité, ce qui explique que la Société Générale d’Importation du Khat qui gère cette arrivée ne souhaite pas qu’on s’intéresse à elle.

Une fois distribuée dans les quartiers les plantes sont distribuées aux revendeurs qui se chargent de la vente au détail. Ces derniers sont majoritairement des femmes et seraient 2000 à Djibouti. La consommation de cette drogue est malgré tout un véritable problème. La Banque Mondiale estime qu’un foyer du pays dépense en moyenne entre 20 % et 30 % de ses revenus dans le Khat ; plus que pour le loyer, l’éducation et la santé. La nourriture est la seule dépense primant sur la plante. La drogue est un véritable problème de santé publique même si elle apporte quelques bienfaits en terme de revenus pour les foyer. Ce trafic de Khat représenterait 15 % des revenus des taxes de l’État ; cette zone grise risque donc de perdurer.

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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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La lutte contre la criminalité transfrontalière

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La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

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