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Des officiers trafiquants d’armes

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officiers trafiquants d’armes

La police militaire cambodgienne a arrêté six officiers trafiquants d’armes ce 22 novembre mais l’affaire semble plus complexe que prévu

Les six officiers trafiquants d’armes vont être déférés devant un tribunal très prochainement. Ils sont accusés d’avoir eu en leur possession 105 fusils et autres armes à feu destinées à être revendues. Les enquêteurs déclarent être encore en quête de complices potentiels. La nouvelle de cette affaire est venue du commandant des Forces Armées Royales Cambodgiennes ; Sao Sokha. L’affaire est cependant loin d’être entièrement élucidée.

Une importante cache d’armes

Selon Sao Sokha certains parmi les officiers trafiquants d’armes ont déjà avoué leur implication tandis que d’autres continuent à rejeter les accusations. Certains affirment n’avoir rien à se reprocher dans cette affaire. Selon Sokha ; « l’affaire est désormais entre les mains des tribunaux qui vont continuer l’enquête et déterminer qui était réellement impliqué ou non et ce seront à eux de décider ». Selon le commandant il s’agit de la deuxième affaire de trafic d’armes cette année. Les autorités n’avaient malheureusement pas réussi à retrouver les responsables lors de la première occurrence.

Le commandant Sokha n’a pas souhaité donné beaucoup plus de détails. On sait cependant que cette affaire non résolue s’est déroulée dans la province de Battambang le 19 octobre. Des journalistes ont réussi à apprendre qu’une patrouille militaire aurait découvert 42 chargeurs de fusils et 508 cartouches durant une ronde à la frontière du district de Kamrieng et de Phnom Proek. Ce qui est intéressant c’est que la deuxième affaire qui nous intéresse aujourd’hui a justement eu lieu dans le district de Phnom Proek. Au cours de cette patrouille les soldats avaient retrouvé 100 AK-47, deux mitrailleuses lourdes 12,7mm et trois lance-grenades M79.

Officiers trafiquants d’armes ou imposteurs ?

Le commandant Sokha reconnaît que ces deux opérations sont vraisemblablement liées. Les munitions saisies étaient clairement destinées aux armes découvertes récemment. Les différents suspects ont par la suite été arrêtés entre le 19 et le 21 novembre à Siem Reap, Battamabang et Phnom Penh. Un des suspects est un général deux étoiles, un général de division. Un autre accusé est un général une étoile, un général de brigade. Ces deux personnes sont le commandant et son aide de camp ; ils sont responsables d’un atelier de maintenance et de réparation d’armes.

Parmi les autres suspects on retrouve un capitaine et un lieutenant-colonel. Ces derniers étaient chargé de la réparation des armes dans ce même atelier. Les deux derniers suspects sont un commandant de la police militaire de Kamrieng et un officier breveté responsable de la maintenance et de la réparation des armes à l’atelier. L’affaire semble excessivement floue et compliquée. En effet le commandant Sokha est actuellement impossible de nommer ces personnes arrêtées en tenue militaire. On ne retrouve en effet leurs noms sur aucune liste d’enrôlement. Les autorités sont actuellement dans l’impossibilité de savoir si ces personnes ont donné de faux noms, si ce sont des militaires, ou si elles se sont juste « déguisées ».

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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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La lutte contre la criminalité transfrontalière

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criminalité transfrontalière

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

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