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Trafic d’armes américaines à Haïti

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armes américaines à Haïti

Une série d’arrestations de trafiquants d’armes américaines à Haïti est récemment venu souligner le danger qui pèse sur le pays

Ces arrestations viennent souligner le rôle des États-Unis dans la dégradation de la situation dans le pays. Les armes américaines à Haïti démultiplient les effets de la violence des gangs dans une région faisant face à de nombreux problèmes. Ainsi le 19 novembre dernier trois états-uniens ont été arrêté pour trafic d’armes à l’aéroport de Port-au-Prince. Les autorités ont saisi cinq armes à feu dont un AR15 et quatre armes de poing de 9mm ; les munitions nécessaires étaient aussi présentes. Ces hommes se sont contentés de dissimuler les armes dans leurs bagages. Cette affaire illustre bien le niveau de risque que les trafiquants s’attendent à rencontrer.

Des armes dans les bagages

Cette affaire n’est cependant pas un cas isolé ; trois jours plus tôt sept armes à feu dont quatre fusils d’assaut étaient saisis dans un container à Port-de-Paix. Le bateau transportant les armes battait pavillon tanzanien mais s’était arrêté à Miami avant de se rendre sur l’île. Plus tôt encore, le 13 novembre, un citoyen états-unien était arrêté à l’aéroport de la capitale. Il dissimulait six armes à feu dans son bagage de soute, dont deux Uzis. Le plus surprenant c’est que ces armes étaient transportées légalement aux États-Unis ; Haïti en interdit le port sans un permis spécial. On voit bien ici que les trafiquants utilisent les lois peu restrictives pour faire passer des armes américaines à Haïti.

Le 31 octobre un autre citoyen états-unien et deux haïtiens résidents en Floride étaient pour une fois poursuivi par la justice américaine. On les accuse d’un trafic d’armes à destination du gang 400 Mawozo de Haïti. Ce dernier opère dans la région de Croix-des-Bouquets à l’est de la capitale. Ces derniers sont par exemple responsable du kidnapping de 17 missionnaires en octobre. Les États-Unis ne sont pas les seuls fournisseurs du pays. On sait par exemple que des armes jamaïcaines sont échangées contre de la drogue. Cependant le problème majoritaire provient de leur imposant voisin.

La spirale des armes américaines à Haïti

Toutes ces affaires semblent relativement bénignes si on les prend séparément mais leur nombre illustre le grave problème de l’afflux d’armes dans le pays. Un rapport de l’ONU de 2020 estime que 270 000 armes à feu illégales circulent à Haïti. De son côté la Commission Nationale de Désarmement, de Démantèlement et de Réinsertion avance le chiffre de 500 000. La Floride par sa proximité et ses lois permissives est le principal point d’origine de ces armes. On se souvient ainsi qu’en 2019 le propriétaire d’une armurerie avait conspiré avec des responsables haïtiens pour faire passer 166 armes à feu dans le pays.

Le développement des gangs accroît par ailleurs la demande intérieur du pays. Ces derniers vont jusqu’à attaquer les commissariats pour se fournir en armes ; six attaques de ce type ont eu lieu en juin dans la capitale. En ce qui concerne les achats on suppose que les gangs se financent principalement par le biais des kidnapping. Ceci explique par exemple l’hésitation des autorités à payer la rançon de 17 millions de dollars pour les missionnaires capturés par le gang 400 Mawozo. Cet argent va être utilisé pour payer les trafiquants d’armes américaines à Haïti et cette spirale infernale va continuer selon Liszt Quitel, le premier ministre haïtien de la justice.

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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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La lutte contre la criminalité transfrontalière

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criminalité transfrontalière

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

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