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Mandat d’arrêt contre l’ancien président du Honduras

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ancien président du Honduras

Juan Orlando Fernandez, l’ancien président du Honduras est sous le coup d’un mandat d’arrêt des États-Unis pour trafic de drogue

Fernandez n’est pas le premier à être sous le coup de ces accusations ; son frère et un ancien associé ont tous deux été condamnés pour trafic de drogue. L’ancien président du Honduras a été arrêté par la police nationale à sa résidence mardi dernier. On peut voir là la première étape vers une extradition que demandent les États-Unis. On l’accuse en effet de trafic de drogue, mais aussi de trafic d’armes à feu. La demande états-unienne est venue moins de trois semaines après la fin du mandat de Hernandez. Cette requête vient cependant à la suite de séries d’accusations portées par l’administration Biden au cours de l’année précédente. Ces derniers affirment haut et fort que le président est lié à des trafiquants de drogues.

Un ancien président du Honduras sous haute protection

Hernandez a quitté sa demeure sous escorte policière, menotté, avec des chaînes aux chevilles et portant un gilet pare-balles. L’escorte policière était également protégée par un hélicoptère. Cette opération fait suite à une décision de la Haute Cour de Justice. La Cour a récemment nommé un juge pour s’occuper de cette affaire et quelques heures plus tard ce dernier a demandé l’arrestation d’Hernandez. Les forces de sécurité honduriennes ont commencé par encercler le quartier du président la veille de l’opération. De son côté, la Cour Suprême de Justice a nommé un autre juge pour statuer sur la demande d’extradition, le jour même de l’opération.

Le ministre de la Sécurité Ramon Sabillon, qui avait été congédié de son poste de responsable de la Police Nationale par Hernandez en 2014 ne s’est pas privé de commenter l’opération. Il affirme que l’ancien président du Honduras a conspiré avec les cartels ; « pour trafiquer de la drogue et corrompre de nombreuses institutions publiques, ce qui a mené une détérioration sociale et affaibli l’application de la Justice au Honduras ». Selon l’avocat en Droit Criminel Marlon Duarte, le processus d’extradition pourrait prendre jusqu’à trois mois.

Une affaire diplomatique

Des procureurs new-yorkais avaient impliqué régulièrement le président dans l’affaire de son frère en 2019. Ces derniers affirment que son ascension en politique était financée par les revenus du trafic de drogue. Le frère en question, a été condamné à la prison à perpétuité en mars 2021 pour trafic d’armes et de drogue. Il a aussi été nommé comme associé dans une autre affaire concernant Geovanny Fuentes. L’ancien président du Honduras avait publié une déclaration audio sur twitter, tôt le mardi matin. Il se déclarait prêt à coopérer et à se rendre afin de pouvoir se défendre devant la Justice. Heureusement pour lui le président de la Cour Suprême est un proche de Hernandez. La plupart de ses collègues ont d’ailleurs aussi été nommés par lui en 2016 pour des mandats de 7 ans. La majorité d’entre eux appartiennent également à son parti.

L’administration Trump avait par contre toujours soutenu celle de Hernandez. L’administration Biden a de son côté opéré un revirement à ce sujet. Ces derniers pensent en effet qu’une bonne part des départs de migrants sont liés  la corruption endémique dans leurs pays. Le changement d’administration au Honduras semble avoir débloqué la situation. Le président Xiomara Castro a prêté serment le 27 janvier dernier et le vent a rapidement tourné pour son adversaire. L’avocat d’Hernandez, Hermes Ramirez, a cependant affirmé que son client devrait bénéficier de l’immunité en tant que membre du parlement régional. Selon lui, les forces gouvernementales ne respectent par les procédures. Ces protestations devant les médias ne semblent pas avoir suffi pour protéger l’ancien président du Honduras.

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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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Bonbong Marcos

Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles

Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.

Une proposition d’apparence simpliste

Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.

L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.

Le plan compliqué de Bongbong Marcos

Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.

La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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La lutte contre la criminalité transfrontalière

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La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale

Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.

Partage des données de la criminalité transfrontalière

Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.

Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.

Coopération pour la sécurité frontalière

En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.

Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.

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