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Trafic de drogue dans les trains de Calgary

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Illicit Trade
La police a arrêté 22 personnes accusées de trafic de drogue dans les trains de Calgary, Canada, au cours d’une enquête ciblée
Ces 22 personnes sont actuellement sous la menace d’un total de 115 chefs d’accusation. L’enquête policière visait spécifiquement les opérations de trafic de drogue dans les stations CTrain. L’augmentation de ce problème ainsi que des cas de violence et d’overdoses dans les trains de Calgary a poussé les autorités à prendre des mesures. Une équipe de la police de la ville a alors lancé une opération d’infiltration en mars dernier. Ce travail visait à s’en prendre aux trafiquants supposément actifs dans cette zone. On peut cependant se demander si cette opération n’a pas principalement pour objectif de se débarrasser d’une population indésirable plutôt que de résoudre le problème de santé publique que représente la toxicomanie.
Problème de sécurité dans les trains de Calgary ?
Selon l’inspecteur Jeremy Wittman, la police a commencé par identifier les zones de risques principales. La plupart se trouvaient être des plateformes du LRT, principalement dans le centre-ville, et quelques autres en périphéries. La police a donc concentré ses efforts dans ces endroits. Le travail d’enquête mené depuis lors a donc permis de poursuivre 22 personnes sous de nombreux chefs d’accusation différents. Ceci laisse à penser que le trafic de drogue n’était peut-être pas le souci principal ; la variété des chefs d’accusation fait davantage penser à une opération contre les pauvres du centre-ville.
Il se trouve que parmi les 22 personnes poursuivies, huit étaient sous le coup de mandats pour des affaires sans lien avec l’enquête. Le sergent Kyle Grant s’est félicité de ce travail ; « Nous voyons déjà les effets positifs de cette opération policière ciblée ». Grant a ajouté que les Calgariens avaient le droit de se sentir en sécurité lors de leurs déplacements en ville, y compris dans les trains. Le policier précise que leurs actions contre le trafic de drogue dans ces « points chauds » vont se poursuivre. Des drogues de toutes sortes ont aussi été saisies lors de ce travail ; crack, fentanyl, méthamphétamine, psilocybine et des pilules d’origine inconnue.
Problème de pauvreté dans la ville
Ces cris de victoire ne doivent cependant pas nous empêcher d’étudier de plus près le résultat réel de cette opération. En effet, selon les propres déclarations de Wittman ; « Ceci va provoquer une grande désorganisation pour les trafiquants de drogues au plus bas de l’échelle ». Ceci est loin d’être anodin, car chacun sait que les échelons les plus bas du trafic de drogue sont généralement des personnes tentant de financer leur consommation par ce biais. Ces personnes sont la plupart du temps indissociables d’une autre personne dépendante à une substance. S’en prendre à ces gens plutôt que les aider est clairement un choix politique de punir cette maladie.
Ce problème est d’ailleurs pointé par les groupes d’aide à ces personnes. Les policiers eux-mêmes admettent que leur travail ne va pas résoudre la situation. Les personnes dépendantes vont devoir trouver une façon de se fournir. Par ailleurs, les associations caritatives pointent le besoin en aides pour la santé mentale et pour traiter la dépendance que ces opérations n’apportent pas. Actuellement les personnes souhaitant entrer dans une clinique de lutte contre la dépendance peuvent attendre plusieurs jours dans la file d’attente.
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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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25 mai 2023
Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles
Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.
Une proposition d’apparence simpliste
Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.
L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.
Le plan compliqué de Bongbong Marcos
Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.
La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars
Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.
Un suspect niant les faits
Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.
Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.
Des valises de cocaïne tombées du camion?
La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.
Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale
Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.
Partage des données de la criminalité transfrontalière
Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.
Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.
Coopération pour la sécurité frontalière
En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.
Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.
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