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Le coach de cascadeur et les trafiquants de drogue

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Par
Illicit Trade
La mère d’un coach de cascadeur dénonce le véritable kidnapping de son fils arrêté par une force armée autonome au Myanmar
Ce célèbre coach de cascadeur est Ramai «Dan» Moripunt. Sa mère en appelle à la police de son pays pour qu’il soit libéré par les autorités du Myanmar. Il est accusé par des forces armées locales de faire partie d’un réseau de trafiquants de drogue. Il est actuellement détenu en prison, en compagnie de deux amis également accusés de trafic de drogue. L’homme de 40 ans aurait fait le voyage depuis le Laos le 4 janvier dernier. Il était accompagné de son ami Chai, originaire de Tachileik au Myanmar et de A un Laotien. Leur voyage avait pour objectif de rencontrer un réalisateur.
Le kidnapping du coach de cascadeur
Dan est arrivé dans l’État de Wa après 8 h de voyage et a attendu l’arrivée d’un investisseur qui ne s’est jamais présenté. Le coach de cascadeurs s’apprêtait à partir, mais ses amis l’ont convaincu de rester plus longtemps. Il semble que ces derniers pensaient pouvoir trouver un autre investisseur. Malheureusement durant cette période ils ont été arrêtés par des militaires et accusés d’avoir arnaqué 24 millions de bahts au chef de l’armée locale pour acheter de la drogue. Ils ont alors été emprisonnés dans la Division autonome de Wa par l’Armée unifiée de l’État de Wa.
Dan a réussi à prévenir sa mère grâce à l’application Line. Selon lui ses deux amis sont bien impliqués dans le trafic de drogue et dans l’arnaque. Il clame cependant son innocence et déclare qu’il ne savait rien de cette histoire. Il a aussi rapporté qu’il portait des chaînes aux pieds et était forcé de travailler de 5 h du matin jusqu’à la tombée de la nuit. Il doit partager une petite quantité de riz et des légumes bouillis avec 10 à 20 autres prisonniers. Il souffre beaucoup de la faim. Le manque de nourriture, la fatigue du travail se combine aussi avec l’impossibilité de dormir; les rats l’empêchent de se reposer la nuit. Il a aussi déclaré avoir trop peur de se faire abattre pour tenter de s’enfuir.
Une situation délicate
Selon lui un autre membre de son équipe de tournage a aussi été capturé et enfermé dans une autre maison pendant 20 jours avant d’être libéré. Il est reconnaissant envers les habitants de Wa qui l’ont aidé jusque là, mais il a très peur d’être tué par ses gardiens. Il a réussi à faire parvenir une lettre et une photo. On y voit le coach de cascadeurs thaïlandais accroupi sous le regard d’un soldat en arme. Cette image a beaucoup tourné sur Facebook.
La mère de Dan a récemment déposé une lettre pour Suwat Kangyodsuk et Surachate «Big Joke» Hakparn, le responsable de la police royale thaïlandaise et son assistant. Elle y demande leur aide et clame l’innocence de son fils. Elle affirme qu’il a été trompé par ses amis qui étaient impliqués dans le trafic de drogue. Les médias ont depuis rapporté que Dan allait être changé de prison. Il va être placé dans une ville du Myanmar, à 150 km du district Fang dans le nord de la Thaïlande. L’armée thaïlandaise a rapporté qu’ils étaient en train de se coordonner avec l’armée du Myanmar pour venir le secourir.
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Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

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25 mai 2023
Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles
Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.
Une proposition d’apparence simpliste
Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.
L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.
Le plan compliqué de Bongbong Marcos
Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.
La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars
Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.
Un suspect niant les faits
Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.
Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.
Des valises de cocaïne tombées du camion?
La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.
Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale
Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.
Partage des données de la criminalité transfrontalière
Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.
Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.
Coopération pour la sécurité frontalière
En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.
Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.
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