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Trafic de drogue

Les pays asiatiques durcissent la lutte antidrogue

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Kazakhstan

A l’instar du Kazakhstan, la Chine et la Thaïlande ont récemment communiqué sur les efforts entrepris pour tenter de juguler l’explosion de l’offre et de la demande de produits stupéfiants sur le continent asiatique. Un boom favorisé tant par les nouvelles technologies que par la hausse du niveau de vie des consommateurs, mais aussi par la facilité d’accès aux précurseurs chimiques ou par l’instabilité politique dans certaines régions historiquement liées à la production de drogue, comme le fameux Triangle d’Or.

Quand la lutte contre la drogue s’invite au premier rang des priorités formulées lors d’un discours sur l’état de la nation. Alors qu’il s’adressait solennellement aux membres du Parlement réunis début septembre, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev, a consacré une partie de sa longue intervention à la « menace croissante » posée par « la consommation croissante de drogues synthétiques » dans le pays. Regrettant une dynamique « fortement négative », le chef d’Etat a rappelé que « sur les trois dernières années, le volume de (drogues) synthétiques retiré de la circulation a été multiplié par dix ». Pour enrayer cette épidémie notamment facilitée, selon lui, par les réseaux sociaux et les services de messagerie chiffrée, Kassym-Jomart Tokayev a annoncé le lancement d’un futur « Plan global de lutte contre toxicomanie et le trafic de drogue » élevé au rang de priorité nationale.

Le sujet est si brûlant au Kazakhstan qu’il a donné lieu à la sortie d’un documentaire. Intitulé Salt (« Sel », un nom couramment utilisé par les dealers et usagers pour désigner certains produits stupéfiants), le reportage, réalisé par le vidéaste Rinat Balgabayev, a déjà enregistré plus de 1,3 million de vues sur la plateforme Youtube. Il documente la diffusion des drogues de synthèse dans les plus grandes villes du Kazakhstan, en donnant notamment la parole à d’anciens usagers qui expliquent comment, en dépit des efforts des autorités pour tenter de juguler le phénomène, il est devenu de plus en plus facile de se procurer ces produits depuis une dizaine d’années. De plus en plus jeunes et connectés, les usagers sont, aussi, plus enclins que les générations précédentes à tester des produits « durs », sans passer par l’étape des drogues douces ; parallèlement, il s’avère de plus en plus difficile d’appréhender des vendeurs qui tirent profit des nouvelles technologies pour toucher de nouveaux publics tout en dissimulant leur véritable identité.

 

Le Triangle d’Or, plus que jamais au cœur des trafics

Explosion du trafic sur Internet et sur les réseaux sociaux, livraisons express à domicile, substances dont la composition toujours renouvelée leur permet de passer entre les mailles de la répression… : depuis la pandémie de Covid-19, les confinements à répétition et leurs conséquences sur l’économie réelle, l’Asie suit, en matière de production, de trafic et de consommation de drogues, les mêmes inquiétantes tendances que le reste du monde. A tel point que les experts n’hésitent plus à parler de véritable « tsunami » : une déferlante principalement alimentée par la méthamphétamine dont les saisies, sous toutes les formes qu’adopte cette drogue – comprimés, liquide, poudre… – ont atteint 172 tonnes dans la région Asie de l’Est-Asie du Sud-Est en 2020, soit une augmentation de 19% par rapport à l’année précédente et sept fois plus qu’il y a une dizaine d’années. « Les saisies de méthamphétamine (…) ont atteint leur plus haut niveau en une seule année en 2020 », confirme en effet un récent rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

La région du Bas-Mékong (Cambodge, Laos, Myanmar, Thaïlande et Vietnam) – et, notamment, celle du célèbre Triangle d’Or, à la frontière du Laos, de la Thaïlande et du Myanmar –, sont pour des raisons historiques et politiques au centre de cette augmentation de l’offre qui entraîne, mécaniquement, une hausse de la consommation dans les mêmes pays, elle-même portée par une baisse des prix. « La chute du prix de la méthamphétamine en Asie du Sud-Est est un problème grave, qui montre clairement que les stratégiques de réduction de l’offre n’ont pas fonctionné comme prévu », analyse un fonctionnaire de l’ONUDC. « Il est indéniable que le Mékong connaît un grave problème de criminalité organisée et que le Triangle d’Or en est le coeur », appuie Jeremy Douglas, représentant régional de l’ONUDC, selon qui les criminels « utilisent la gouvernance fragmentée et, par endroits, dysfonctionnelle de la région pour produire et trafiquer d’énormes volumes de drogue ».

 

La Thaïlande et la Chine musclent leur lutte contre la drogue

Et Jeremy Douglas de conclure que « la région doit vraiment réorienter ses efforts diplomatiques, politiques et répressifs pour s’attaquer aux conditions que les syndicats du crime utilisent à leur avantage, pour maîtriser le commerce et le trafic de produits chimiques qui sous-tendent le commerce des drogues synthétiques, et pour donner la priorité aux enquêtes financières ». Le Kazakhstan n’est, à ce titre, pas le seul pays asiatique à muscler sa réponse anti-drogue. Cet été, les autorités chinoises ont ainsi communiqué autour de la baisse continue des affaires criminelles liées à la drogue depuis 2015 (- 60%), tout en soulignant que les délits liés à la fabrication de nouvelles drogues de synthèse ont, eux, augmenté.

D’après les services concernés, l’héroïne, la méthamphétamine et la kétamine seraient les trois drogues les plus saisies en Chine, dont les services répressifs pointent, eux aussi, les rôles du Triangle d’Or et d’Internet dans l’explosion de la consommation. En Thaïlande aussi, pays en proie à une véritable épidémie nationale de stupéfiants, les autorités affirment être en passe de gagner la guerre contre les dealers, érigée ici aussi en priorité nationale. Plaque tournante régionale de la drogue, la Thaïlande a, notamment, renforcé sa coopération avec l’ONUDC afin de lutter efficacement contre un phénomène protéiforme et en constante évolution.

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Un camionneur et des valises de cocaïne

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valises de cocaïne

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars

Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.

Un suspect niant les faits

Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.

Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.

Des valises de cocaïne tombées du camion?

La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.

Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

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États-Unis: Trafiquant de fentanyl dans le syndicat de police

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syndicat de police

Une haute responsable du syndicat de police de San Jose impliqué dans un réseau de contrebande de fentanyl

La police est censée protéger et servir la communauté, mais que se passe-t-il lorsque les officiers sont impliqués dans des activités criminelles ? C’est ce qui s’est passé récemment à San Jose, en Californie, où une haute responsable du syndicat de police a été impliqué dans un réseau de trafic de fentanyl.

Une haute responsable de la police de San Jose arrêté

Le syndicat de police de San Jose est secoué par l’arrestation de l’un de ses hauts responsables, en la personne de Joanne Segovia. Cette dernière est accusée d’avoir participé à un réseau de contrebande de fentanyl. Selon les enquêteurs, Segovia aurait conspiré avec d’autres personnes pour importer et distribuer du fentanyl dans la région de San Jose.

Les accusations portées contre Joanne Segovia sont très graves. En plus d’être accusée de trafic de fentanyl, elle est également accusée d’avoir utilisé son poste de responsabilité au sein du syndicat de police pour faciliter la contrebande de drogue. Les enquêteurs affirment que Segovia a utilisé sa connaissance des procédures de la police pour aider les trafiquants à éviter les contrôles de sécurité.

Un réseau de trafic de fentanyl dans le syndicat de police

L’arrestation de Joanne Segovia fait suite à une longue enquête menée par les autorités. Selon les enquêteurs, le réseau de contrebande de fentanyl impliquait des membres de gangs et des trafiquants de drogue. Grâce à l’enquête, les autorités ont réussi à démanteler le réseau et à arrêter plusieurs personnes impliquées. Le fentanyl a causé de nombreuses overdoses mortelles aux États-Unis ces dernières années. Ce trafic est un problème majeur pour les autorités.

L’arrestation de Joanne Segovia est un coup dur pour le syndicat de police de San Jose. Cette affaire met en lumière les risques liés à la corruption policière. Elle risque également de ternir la réputation de la police de San Jose et de mettre en doute son intégrité. La corruption et le trafic de drogue peuvent toucher n’importe quelle institution, même la police. L’enquête a également révélé des failles dans le système de sécurité de la police. Cette affaire rappelle l’importance de la transparence et de l’intégrité dans toutes les institutions publiques, en particulier dans celles qui ont pour mission de protéger la communauté.

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États-Unis : 400 kg de fentanyl saisie en une opération

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400 kg de fentanyl

Les autorités fédérales ont récemment saisi plus de 400 kg de fentanyl lors d’une opération anti-contrebande menée aux États-Unis.

Cette opération, qui a duré plusieurs mois, a été menée en collaboration avec les forces de l’ordre de plusieurs pays. Cette saisie de fentanyl est l’une des plus importantes de l’histoire et souligne l’ampleur du problème de la contrebande de drogues.

Une opération de grande envergure

Selon les autorités, cette opération de grande envergure a permis de saisir plus de 900 livres de fentanyl, d’une valeur estimée à plusieurs millions de dollars. Cette drogue était destinée au marché américain, où le fentanyl est responsable d’un grand nombre de décès liés aux overdoses chaque année. Les autorités ont également saisi des armes à feu, des véhicules et des biens immobiliers lors de cette opération.

Le fentanyl est un opioïde synthétique extrêmement puissant qui est 50 à 100 fois plus puissant que la morphine. Il est souvent mélangé à d’autres drogues pour augmenter leur effet, mais cela peut également augmenter considérablement le risque de décès par overdose. Cette saisie de fentanyl est une réponse aux problèmes de santé publique liés à la contrebande de drogues illicites, qui ont un impact important sur les communautés à travers les États-Unis.

Une réponse aux problèmes de santé publique

Selon le procureur général adjoint en charge de la lutte contre la drogue, «cette opération montre que les autorités sont déterminées à poursuivre les trafiquants de drogue qui mettent en danger la vie de millions de personnes aux États-Unis chaque année». Les autorités travaillent également à renforcer les lois contre la contrebande de drogues illicites et à sensibiliser le public aux dangers de ces drogues.

La saisie de plus de 400 kg de fentanyl lors de cette opération anti-contrebande est un exemple de la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue et les problèmes de santé publique qui en découlent. Cette opération est une réponse importante aux défis posés par la contrebande et souligne l’importance de la collaboration entre les forces de l’ordre de différents pays pour mettre fin à ce fléau.

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