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Les Hells angel de Colombie-Britannique

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Illicit Trade
Plusieurs personnes, dont un Hells angel de Colombie-Britannique sont accusés d’avoir été impliqués dans un trafic de drogue
Le gouvernement de Colombie-Britannique a saisi plus de 460 000 $ de biens appartenant à ce réseau l’année dernière. Le Groupe spécial interpolices est l’unité responsable de ces saisies. Le gouvernement cherche aujourd’hui à prouver que ces biens sont le produit de crimes. Parmi les biens saisis, on trouve notamment une Chrysler 300C et une Rolex. Un membre officiel des Hells angel de Colombie-Britannique est la figure qui attire le plus les regards. Cependant plusieurs autres personnes ont été arrêtées à travers la province. Il s’agissait d’un très large réseau qui aurait généré des centaines de milliers de dollars.
La fin du Hells angel de Colombie-Britannique
Le membre officiel des Hells angel de Colombie-Britannique est un certain James Lafreniere. Il fait partie du chapitre des Angels’ Haney. Actuellement, ni lui ni les huit autres suspects nommés dans le procès de confiscation civile ne sont officiellement accusés d’un crime. Tous ont nié les accusations du gouvernement au cours de l’audience le mois dernier, devant la Cour suprême de la province. Le sergent Brenda Wimpenny a déclaré lundi dernier que l’agence antigang avait soumis son rapport au Bureau du procureur du Canada. Ces derniers décideront si des accusations seront portées suite à l’enquête.
Selon Winpenny ; « L’enquête du Groupe spécial interpolices est terminée. Le dossier a été soumis au conseil de la Couronne et nous attendons leur retour pour savoir si une accusation criminelle sera portée ». Selon le responsable de la confiscation civile, trois hommes étaient les chefs du réseau de criminels ; Lafreniere, Jonathan Lutar et David Oppenheim, ce dernier est aujourd’hui décédé. Selon lui, ils travaillaient avec les autres pour opérer un réseau de trafiquants de drogues. Entre septembre 2020 et juillet 2021 le trio aurait tenu plusieurs rencontres à ce sujet avec les autres accusés. Ils utilisaient un appartement dans un gratte-ciel de Yaletown, sur Pacific Street. L’appartement servait de cache pour diverses drogues que la police a pu saisir.
Des suspects connus de la police
Oppenheim avait été observé en compagnie d’un certain Bemister-Burns au cours de l’enquête. Les policiers soupçonnant une vente de drogues ont arrêté ce dernier et ont découvert 53 660 $ en liquide, 251 grammes de cocaïne et un téléphone portable. Quatre mois plus tard, les policiers lançaient leur opération. Chez un certain Charest, la police a saisi ; une Chrysler 300C de 2005, 56 gr de Carfentanil mélangé à de la caféine, 252 gr de cocaïne, 213 gr de cocaïne mélangée à de la phénacétine. Dans une autre maison de Charest, la police a découvert 19 555 $, de la cocaïne, de la psilocybine et de la dimethyltryptamine. Une arme à feu volée et des munitions étaient aussi sur les lieux. Dans la voiture d’Oppenheimer, la police a découvert 41 895 $ en liquide dans un paquet cadeau.
Lafreniere n’était pas en reste ; la police a retrouvé 65 570 $ en liquide ainsi que de la drogue. Sa veste portant le patch des Hells angel de Colombie-Britannique a aussi été saisie, ainsi qu’un tazer illégal et des poings américains. Le biker était également en possession de listes de transactions et de gestion du trafic. La plus grosse saisie d’argent a eu lieu chez Jonathan Lutar ; 234 141 $ en liquide. Lutar a déjà été poursuivi dans une autre affaire. Près de 300 000 $ avaient été saisis par le gouvernement dans sa résidence de Marinside Crescent. Les accusés ne démordent cependant pas de leur innocence malgré la quantité de preuves.

l’ambassadeur zimbabwéen en Chine accusé d’avoir participé à un réseau de trafiquants d’or dans le pays
Le trafic d’or est l’un des crimes transfrontaliers les plus lucratifs dans le monde, avec des réseaux complexes qui opèrent dans plusieurs pays. Les autorités zimbabwéennes ont récemment mis fin à l’un de ces réseaux de contrebande d’or en arrêtant leur ambassadeur en Chine. Les autorités chinoises ont également saisi plus de 500 kilogrammes d’or illégalement importé en Chine par le biais de ce réseau. Cet événement souligne une fois de plus l’ampleur et la complexité de la contrebande d’or dans le monde.
L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine
Selon les autorités chinoises, le diplomate zimbabwéen, nommé Tawanda Mutasah, a utilisé son statut d’ambassadeur pour faciliter la contrebande d’or en Chine. Les enquêteurs ont découvert que Mutasah et ses associés avaient transporté plus de 500 kilogrammes d’or en Chine depuis le Zimbabwe entre 2018 et 2022. L’or a été revendu sur le marché noir chinois, où les prix sont plus élevés qu’au Zimbabwe.
La contrebande d’or est un problème mondial qui affecte les économies nationales et les communautés locales. Les pays africains sont souvent des cibles pour les trafiquants d’or en raison de la présence de gisements d’or riches et de gouvernements faibles. Les trafiquants utilisent souvent des documents de voyage falsifiés et des méthodes de transport sophistiquées pour faire passer l’or illégalement à travers les frontières.
La lutte contre la contrebande d’or
Les autorités chinoises ont été félicitées pour leur travail dans la lutte contre la contrebande d’or. En 2022, la police chinoise a arrêté 179 personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic d’or, saisi plus de 3 tonnes d’or illégal et saisi plus de 100 millions de yuans (15 millions de dollars) en espèces.
L’arrestation de l’ambassadeur zimbabwéen en Chine a mis en évidence l’ampleur du problème de la contrebande d’or dans le monde. Les réseaux de contrebande d’or sont complexes et difficiles à démanteler, mais les autorités continuent de travailler dur pour lutter contre ce crime transfrontalier. La coopération internationale et les efforts conjoints de tous les pays concernés sont essentiels pour mettre fin à la contrebande d’or et protéger les économies nationales et les communautés locales.
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États-Unis : 400 kg de fentanyl saisie en une opération

le
27 mars 2023
Les autorités fédérales ont récemment saisi plus de 400 kg de fentanyl lors d’une opération anti-contrebande menée aux États-Unis.
Cette opération, qui a duré plusieurs mois, a été menée en collaboration avec les forces de l’ordre de plusieurs pays. Cette saisie de fentanyl est l’une des plus importantes de l’histoire et souligne l’ampleur du problème de la contrebande de drogues.
Une opération de grande envergure
Selon les autorités, cette opération de grande envergure a permis de saisir plus de 900 livres de fentanyl, d’une valeur estimée à plusieurs millions de dollars. Cette drogue était destinée au marché américain, où le fentanyl est responsable d’un grand nombre de décès liés aux overdoses chaque année. Les autorités ont également saisi des armes à feu, des véhicules et des biens immobiliers lors de cette opération.
Le fentanyl est un opioïde synthétique extrêmement puissant qui est 50 à 100 fois plus puissant que la morphine. Il est souvent mélangé à d’autres drogues pour augmenter leur effet, mais cela peut également augmenter considérablement le risque de décès par overdose. Cette saisie de fentanyl est une réponse aux problèmes de santé publique liés à la contrebande de drogues illicites, qui ont un impact important sur les communautés à travers les États-Unis.
Une réponse aux problèmes de santé publique
Selon le procureur général adjoint en charge de la lutte contre la drogue, «cette opération montre que les autorités sont déterminées à poursuivre les trafiquants de drogue qui mettent en danger la vie de millions de personnes aux États-Unis chaque année». Les autorités travaillent également à renforcer les lois contre la contrebande de drogues illicites et à sensibiliser le public aux dangers de ces drogues.
La saisie de plus de 400 kg de fentanyl lors de cette opération anti-contrebande est un exemple de la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue et les problèmes de santé publique qui en découlent. Cette opération est une réponse importante aux défis posés par la contrebande et souligne l’importance de la collaboration entre les forces de l’ordre de différents pays pour mettre fin à ce fléau.

Utilisation de sacs de drogue sur les pigeons dans les prisons de Colombie-Britannique, au Canada
Les autorités pénitentiaires de la Colombie-Britannique ont récemment signalé une nouvelle tentative d’introduction de drogue dans la prison de Matsqui, cette fois à l’aide d’un pigeon. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, Liliana Vargas, «les trafiquants de drogue utilisent toutes les méthodes possibles pour faire entrer de la drogue en prison, y compris l’utilisation d’animaux».
Deuxième tentative d’utilisation de pigeons
Les pigeons entraînés à transporter des sacs de drogue constituent une nouvelle méthode. Cette deuxième tentative souligne les défis auxquels sont confrontées les autorités pénitentiaires pour empêcher le trafic de drogue dans les établissements pénitentiaires.
Les autorités ont souligné que la première tentative d’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans la prison de Matsqui avait eu lieu en 2019 et avait été découverte grâce à la vigilance du personnel. Les pigeons avaient été entraînés à transporter des sacs de drogue dans la prison. Selon la porte-parole du Service correctionnel du Canada, cette méthode d’introduction de drogue en prison est de plus en plus courante dans le monde entier.
Collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre
La police de la Colombie-Britannique enquête actuellement sur cette affaire et travaille en collaboration avec les autorités pénitentiaires pour renforcer la sécurité à la prison de Matsqui. Selon l’inspecteur Jeff Scott de la Gendarmerie royale du Canada, «nous prenons cette affaire très au sérieux et nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités pénitentiaires pour identifier les responsables». Les autorités ont également appelé le public à signaler toute activité suspecte près de la prison.
L’utilisation de pigeons pour introduire de la drogue dans les prisons de la Colombie-Britannique est un défi pour les autorités pénitentiaires qui doivent être vigilantes et continuer de travailler ensemble pour renforcer la sécurité dans les prisons et prévenir l’introduction de substances illicites. Comme l’a souligné Liliana Vargas, «la collaboration entre les autorités pénitentiaires et les forces de l’ordre est essentielle pour lutter contre l’introduction de drogue en prison».
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