Articles
Guatemala : trafic d’antiquité préhispanique

le
Par
Illicit Trade
Deux Américains installés dans la ville touristique d’Antigua sont accusés de trafic d’antiquité préhispanique
La communauté des expats d’Antigua a été surprise par l’implication de deux personnes bien connues, installées dans le pays. L’une est une photographe et l’autre, un amateur d’art maya. Tous deux sont accusés de trafic d’antiquités préhispaniques. La ville d’Antigua, proche de la ville de Guatemala, est connue pour ses expats et son activité touristique. Son activité est centrée autour des ruines de bâtiments coloniaux et les pics volcaniques des environs. Une forte activité culturelle et artistique s’y est développée.
Les expats et le trafic d’antiquité préhispanique
La photographe est une certaine Stephanie Allison Jolluck. Cette dernière se définit sur son site comme une passionnée de cultures autochtones et d’art ethnographique. Lors de sa première arrestation, elle a expliqué avoir acheté deux pierres de basalte sculptées comme cadeau pour son frère. Elle affirme avoir cru qu’il s’agissait de souvenirs bas de gamme revendus sur le marché d’Antigua. Selon le ministère de la Culture du Guatemala, il s’agissait d’objets datant de 600 à 900 ans apr. J.-C. connu sous le nom de « haches » maya. Ces pierres sculptées sont en lien avec la pratique d’un sport de ballon sacré des Mayas.
La photographe a été relâchée après son arrestation à l’aéroport, car elle est une habitante de longue date du Guatemala. Cependant Jolluck et son compagnon états-unien, Giorgio Salvador Rossilli, ont à nouveau été détenus dimanche dernier. Les autorités ont découvert 166 artefacts mayas dans leur véhicule. Ces derniers se livraient vraisemblablement au trafic d’antiquités préhispaniques.
Des explications peu convaincantes
Rossilli est l’auteur d’un livre en deux volumes intitulé « les masques des danses traditionnelles guatémaltèques ». Il est aussi crédité comme l’organisateur d’expositions d’art préhispanique à Los Angeles il y a quelques années. Ce dernier est aussi listé comme donateur de la fondation La Ruta maya. Cette dernière liste son travail principal ainsi ; « La récupération d’artefacts archéologiques qui ont été illégalement sortis du pays ». Les deux complices ont joué la carte de l’ignorance après leur arrestation. Ils affirment tous deux avoir cru que les objets étaient des reproductions sans valeur.
Selon le ministère de la Culture, 90 % des 166 artefacts, des pierres taillées pour la plupart, étaient authentiques. Rossilli a aussi affirmé que les objets ne lui appartenaient pas, et qu’on les lui avait confiés pour restauration, il aurait été arrêté alors qu’il allait les rendre. Personne n’a cependant expliqué pourquoi quelqu’un aurait envie de restaurer de fausses pièces. Un architecte local affirme être le propriétaire des objets, ce qui n’est pas illégal au Guatemala si les objets n’ont pas été pillés. Les deux individus ont été libérés sous caution et n’ont pas l’autorisation de quitter le pays en attendant le procès. Le trafic d’antiquité préhispanique est puni par 5 à 10 ans de prison.
Related posts:
Articles
Bongbong Marcos contre la contrebande de produits agricoles

le
25 mai 2023
Bongbong Marcos envisage des inspections préalables à l’expédition pour lutter contre la contrebande de produits agricoles
Bongbong Marcos, le président philippin, propose une solution pour lutter contre la contrebande de produits agricoles dans le pays. Il suggère la mise en place d’inspections préalables à l’expédition, afin de renforcer les contrôles et de prévenir efficacement le trafic illégal.
Une proposition d’apparence simpliste
Selon Marcos, le commerce illicite de produits agricoles est un problème majeur aux Philippines, entraînant des pertes économiques considérables pour les agriculteurs locaux et un préjudice pour l’industrie agricole du pays. Les produits agricoles, tels que le riz, le sucre et d’autres denrées alimentaires de base, sont souvent vendus à des prix inférieurs sur le marché noir, ce qui crée une concurrence déloyale pour les agriculteurs légitimes.
L’idée de BongbongMarcos est d’effectuer des inspections rigoureuses avant l’expédition des produits agricoles, à la fois au niveau des ports et des points de vente. Ces inspections permettraient de vérifier l’origine des produits, de détecter d’éventuelles falsifications de documents et de s’assurer de la conformité aux réglementations en vigueur. L’objectif principal de cette proposition est de dissuader les trafiquants en rendant la contrebande plus difficile et risquée. En introduisant des contrôles plus stricts, Marcos espère réduire le volume de produits illégalement importés et protéger les intérêts des agriculteurs locaux.
Le plan compliqué de Bongbong Marcos
Cependant, certains experts soulèvent des préoccupations quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de ces inspections préalables à l’expédition. Ils soulignent que cela pourrait entraîner des retards dans les opérations commerciales légitimes et augmenter les coûts pour les entreprises. Il faudrait également mettre en place des ressources adéquates, telles que des agents de contrôle supplémentaires et des équipements de détection sophistiqués, pour mener à bien ces inspections.
La contrebande de produits agricoles est un problème complexe qui nécessite une approche holistique. Outre les inspections préalables à l’expédition, il est important de renforcer les mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer la coopération entre les organismes d’application de la loi et de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de la contrebande sur l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs. Il reste à voir si la proposition de Marcos sera mise en œuvre et si elle contribuera efficacement à réduire la contrebande aux Philippines.

Un camionneur est accusé d’avoir transporté des valises de cocaïne d’une valeur de 3,5 millions de dollars
Le camionneur accusé d’avoir transporté la drogue, a nié avoir vu ou récupéré des valises de cocaïne lors de son témoignage devant le tribunal. Selon les procureurs, ce dernier aurait joué un rôle clé dans l’acheminement de 62 kilogrammes de cocaïne à travers la frontière. Les valises contenant la drogue auraient été dissimulées dans le compartiment de chargement de son camion. Cependant, le camionneur affirme qu’il n’était pas au courant de la présence de la cocaïne et qu’il n’a jamais manipulé les valises incriminées.
Un suspect niant les faits
Lors de son témoignage devant le tribunal, le camionneur a maintenu sa position selon laquelle il n’avait aucune connaissance de la contrebande de drogue. Il a affirmé qu’il avait simplement effectué son travail en tant que chauffeur de camion et qu’il ignorait tout des activités illégales qui se déroulaient derrière lui. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais remarqué de comportement suspect ni de signes indiquant la présence de valises de cocaïne dans son véhicule.
Malgré les dénégations du conducteur, l’accusation a présenté des preuves tangibles pour étayer son accusation. Des enregistrements vidéo provenant de caméras de surveillance ont été présentés au tribunal. On peut y voir des individus non identifiés manipulant les valises à l’arrière du camion. Les procureurs ont également utilisé des écoutes téléphoniques et des documents financiers qui, selon eux, démontraient la complicité du camionneur dans le trafic de drogue.
Des valises de cocaïne tombées du camion?
La défense due l’accusé s’appuie sur le fait que les preuves présentées par l’accusation ne sont pas concluantes et qu’il existe une possibilité que les valises aient été placées dans son camion à son insu. L’avocat de la défense a remis en question l’authenticité des enregistrements vidéo, affirmant qu’ils pourraient avoir été manipulés ou falsifiés. De plus, la défense a souligné que les écoutes téléphoniques ne prouvaient pas directement la participation du camionneur au trafic de drogue.
Le procès du camionneur accusé de trafic de drogue d’une valeur de 3,5 millions de dollars est un cas complexe qui repose sur des preuves circonstancielles. Singh, le principal accusé, continu à clamer son innocence et a plaidé non-coupable.

La lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Canada et les États-Unis est en train de devenir un véritable enjeu de sécurité nationale
Le Canada et les États-Unis partagent une frontière terrestre de plus de 8 891 kilomètres, la plus longue frontière non défendue au monde. Cette frontière est traversée quotidiennement par des millions de personnes, des biens et des services. Toutefois, les deux pays sont confrontés à des défis communs en matière de criminalité transfrontalière, tels que la traite des êtres humains, le trafic de drogue et la contrebande d’armes à feu.
Partage des données de la criminalité transfrontalière
Le Canada et les États-Unis ont signé un accord pour partager les données relatives à la criminalité transfrontalière. Cet accord, appelé la Déclaration commune sur le crime transfrontalier, permet aux deux pays de collaborer pour combattre la criminalité organisée.
Selon l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), plus de 1 200 armes à feu ont été saisies à la frontière canado-américaine en 2020. De plus, plus de 95 000 personnes ont été refoulées à la frontière canadienne en 2019 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de la menace qu’elles représentaient pour le Canada. Le partage de données est essentiel pour lutter contre la criminalité transfrontalière, car cela permet aux autorités des deux pays de mieux comprendre les tendances et identifier les réseaux criminels.
Coopération pour la sécurité frontalière
En plus de partager les données sur la criminalité transfrontalière, le Canada et les États-Unis travaillent ensemble pour renforcer la sécurité à la frontière. Les deux pays ont mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des voyageurs et des marchandises. Par exemple, le Programme des voyageurs fréquents (NEXUS) permet aux voyageurs préapprouvés de passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers. De même, le Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) facilite les voyages des visiteurs étrangers au Canada en réduisant les temps d’attente aux contrôles frontaliers.
Le Canada et les États-Unis travaillent également ensemble pour protéger les infrastructures critiques à la frontière, tels que les ponts et les tunnels. Les deux pays ont signé un accord pour coopérer sur la sécurité des infrastructures transfrontalières, ce qui permet de prévenir les menaces à la sécurité. La collaboration entre les deux pays est essentielle pour lutter contre ce fléau, et le partage de données sur la criminalité transfrontalière est un élément clé de cette collaboration.
Réseaux sociaux